Une première mondiale dans l’histoire du football

Une première mondiale dans l’histoire du football

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Du jamais vu dans l’histoire du football ! Une première même qui permettra un jour à l’Entente de Sétif et au Fc Santos de Luanda de figurer au Guinness pour avoir joué une rencontre officielle comptant pour la 4e journée de la Coupe de la CAF et prévue pour la journée du vendredi à 22 h, hier à partir de zéro heure 40 minutes.

Dans ce décor tout de contradictions et faisant apparemment fi d’une réglementation reléguée ce soir aux calendes grecques, le joueur sétifien, Fahem Bouaza, qui transforma le penalty pour son équipe et marqua le premier, sera aussi sans doute le premier joueur de football à avoir inscrit un but à 1h 15.

Le scénario, qui marqua donc l’évolution des  choses durera en fait plusieurs jours, initial prévu pour la rencontre dans la soirée, qui devait accueillir cette rencontre et déborder donc sur la journée de samedi, laissant place à de multiples rebondissements et interrogation à tel point que le commissaire du match s’est tout simplement abstenu de faire toute déclaration aux journalistes qui feront avec et géreront pantois l’évolution des choses, sachant que les réglements de la FIFA ne toléraient pas la programmation d’une rencontre, faute de quoi celle-ci déborderait sur la journée à venir.

Pour une équipe sétifienne qui n’aurait pas reçu de plan de vol de son adversaire pour pouvoir l’accueillir conformément à la réglementation dans les temps qui se devaient, celle-ci, qui procéda à la réservation de l’hôtel depuis mercredi, se contentera finalement de gerer les différents horaires transmis par les responsables de la formation adverse qui avait pourtant dépêché un représentant quelque jours avant et au-dela de 19 heures, au-dela de 21 heures, n’arriva à Sétif par avion spécial qu’après 23 heures, soit déjà 1 heure après le match pour en comptabiliser un autre problème que « géra et assuma » l’arbitre.

La formation du FC Santos n’avait dans ses bagages qu’une seule tenue et tenez vous bien, de la même couleur que celle que revêtent les Sétifiens soit, noire et blanche. Les minutes s’égrèneront encore pour écouler les deux heures qui restaient de la journée du vendredi 28 août et déborder sur la première heure d’hier samedi 29.

Rachid Belhout, l’entraîneur sétifien, était hors de lui et n’arrivait pas à savoir ce qui venait de se passer : « C’est à ne rien comprendre ! On nous annonce 22 h, on prend les dispositions qui s’imposent avec nos joueur que vous avez vu s’échauffer sur le terrain. Nous avons attendu plus qu’il n’en fallait, alors que la réglementation est claire, on revient aux vestiaires, déconcentrés, certains joueurs ayant même pris le soin de prendre leur douche et voila qu’on vient nous annoncer que nous jouons à minuit, jugez-en ! »

La décision est prise, on joue à minuit et le stade terriblement vide jusque-là s’anime très vite par la force du bouche à bouche et d’un portable qui fonctionne bien, mais aussi de radio Sétif qui diffuse rapidement la nouvelle et permet à des milliers d’inconditionnels de l’Aigle noir de prendre place par ce temps frais qui s’évissait dans les tribunes et gradins du stade du 8-Mai 1945. L’histoires retiendra qu’un jour, on a joué à 0 h 40 à Sétif.