TLEMCEN : Les routes en piteux état

TLEMCEN : Les routes en piteux état

Après les dernières et importantes précipitations, l’état des routes, à travers tout le Grand Tlemcen, s’est détérioré. Les axes routiers du centre-ville, Bab-el-Hadid, l’ex-rue de France, la rue de la Paix se sont fortement dégradés, ce qui oblige les automobilistes à éviter le centre-ville.

En face de la BNA, il y a eu un glissement de terrain qui s’est transformé en une vaste crevasse et cela ne semble pas inquiéter les responsables, en dehors du danger pour la circulation, il y a un risque pour les fondations des habitations avoisinantes. Dans la commune de Mansourah, il n’y a pratiquement pas un seul axe routier qui ne présente pas des déformations de la chaussée et les taxis ne sont pas prêts à s’aventurer vers Bouhannak, les 400 logements, les quartiers du Champ-de-Tir sont pratiquement isolés en hiver. Pourtant, il y a à peine deux ans, une opération de grande envergure de bitumage a été entamée à travers toutes les daïras et communes de la wilaya ; même les chemins des petits hameaux ont été refaits.

Cette opération a coûté des milliards et n’a donc servi à rien. Sauf que la nature n’est pas la seule coupable, des travaux effectués par des organismes d’Etat ne respectent pas la réglementation en vigueur : une fois les travaux terminés, ces entreprises filent à l’anglaise, alors que la remise en l’état doit être exécutée dans les quarante-huit heures, après la fin de chantiers. A noter, d’autre part, que les fuites d’eau sont aussi un facteur de détérioration. Alors que l’échéance de paiement de la vignette prend fin, il est à se demander pourquoi payer cette taxe quand on roule sur des pistes.

M. Zenasni