Tazmalt : Projet de la zone d’activités Le maire s’en remet au Premier ministre

Tazmalt : Projet de la zone d’activités Le maire s’en remet au Premier ministre

Dans une correspondance adressée au Premier ministre, il y a une dizaine de jours, le maire de Tazmalt, M. Redjdal Ghozali, a sollicité l’intervention des hautes instances du pays, afin de débloquer le dossier relatif à la zone d’activités (ZAC).

Le P/APC insiste sur l’urgence de «concrétiser ce projet qui représente la colonne vertébrale pour un développement durable, la création de richesse et les opportunités d’emploi», a-t-on plaidé. Tout en déplorant les «embuches bureaucratiques et les lourdeurs administratives, en contradiction avec l’intérêt général», qui se sont dressées sur le chemin des initiatives visant à faire aboutir le projet, l’édile communal s’appuie sur les différentes expertises qui ont conclu de la faible potentialité agricole du terrain où est envisagée la ZAC. Une parcelle d’une superficie de 34 ha, située à la périphérie de la ville et relevant du domaine privé de l’État. «En dépit de cela, les autorités de tutelle ont exprimé un avis défavorable à nos demandes de création de cette ZAC», souligne le maire, en se référant à une correspondance du wali de Béjaïa, datant du 6 mai 2013. Le premier magistrat de la commune souligne qu’à travers le territoire national sont érigés, avec l’assentiment de l’État, des ZAC et des équipements publics sur des terres agricoles à rendement élevé, et qu’à Tazmalt, ce foncier reste livré aux constructions anarchiques et illicites, pendant que la collectivité sombre dans le dénuement. Dans la même missive, le P/APC rappelle l’instruction n° 2144 du 13.9.2015, émanant du Premier ministre et relative à la relance de l’investissement économique et la création de sources de financement, par l’exploitation optimale des potentialités humaines et matérielles. Il réitère «la nécessité de sortir Tazmalt de la dépendance de l’aide de l’État central, pour la hisser à une commune pourvue d’un pole d’activités efficace et un générateur de recette fiscale et d’emplois».

N. Maouche