Les communes de Stidia, Tedles et Hajaj broient du noir : La Sonelgaz coupe le courant aux sièges de 3 communes !

Les communes de Stidia, Tedles et Hajaj broient du noir : La Sonelgaz coupe le courant aux sièges de 3 communes !
Une première à travers la wilaya de Mostaganem : La Sonelgaz de Mostaganem a procédé, hier, à une coupure d’électricité aux sièges de trois communes pour n’avoir pas honoré leurs factures de consommation, pour l’élargir après l’Aid El-Adha au reste des communes de la wilaya. Désormais, les abonnés institutionnels ne sont pas au-dessus des abonnés privés et foyers. La Sonelgaz sort ses griffes pour employer la politique de gros moyens afin de contraindre les mauvais payeurs parmi les abonnés institutionnels à honorer leurs lourdes factures impayées. Moyen par lequel la Société de distribution d’électricité (SDE), société du groupe Sonelgaz, n’est jamais passée par rapport aux sièges de communes, notamment, jusqu’à hier. Notre source nous informe que les autres sièges institutionnels suivront incessamment. Et pour exemple concret en cette matière de redevance, les sièges des communes de La Stidia, de Tèdles, de Sayada, broient déjà du noir ! Ces dernières doivent respectivement à la société de Sonelgaz, 1,1 milliard cts, 2,7 et 1,3. Nos sources qui parlent de créances de l’entreprise cumulées à quelque 97,1 milliard de centimes, dont la plupart des créanciers sont évidemment les collectivités locales, tardant souvent à honorer leurs factures de consommations énergétiques, précisent que la Sonelgaz a affirmé que le courant « ne sera pas rétabli, au niveau de ces communes, tant qu’elles n’auront pas honoré leurs dettes ». La coupure de courant ne concerne pas uniquement les communes, elle sera élargie à « toutes les administrations, organismes et entreprises n’ayant pas honoré leurs factures vis-à-vis de la SDE de Mostaganem ». A moins qu’un accord soit conclu avec ces communes en cas de montrance de bonne foi pour régler leurs factures, en contrepartie du rétablissement du courant électrique, tel qu’a été stipulé en d’autres wilayas.  Le cas échéant, ce ne sont pas les sièges de communes qui en vont souffrir en cette période de rentrée sociale connue par l’établissement de paperasses administratives, mais bien la population. A moins que les communes passent aux bruyants groupes électrogènes fonctionnant au mazout qui est plus cher que l’électricité.
Ilies Benabdeslam