Imposante coordination algéro-tunisienne contre l’émigration clandestine : “Morjene 2017” pour maîtriser la harga

Imposante coordination algéro-tunisienne contre l’émigration clandestine : “Morjene 2017” pour maîtriser la harga

Les capacités opérationnelles et l’optimisation des mécanismes de coordination dans le contrôle des frontières maritimes entre l’Algérie et la Tunisie seront améliorées.

«Morjane 2017», est le nom des manoeuvres maritimes, opérées conjointement par les Forces navales algériennes avec les unités des gardes-côtes tunisiennes, a rapporté le ministère de la Défense tunisienne, selon la presse tunisienne. Pour plus de détails sur cette opération, une source relevant du commandement des opérations maritimes en Algérie, contactée par téléphone, a fait savoir que les manoeuvres de simulation ont démarré le 22 octobre et se sont achevées le 28 du même mois. Effectuées au large des eaux territoriales des deux pays, ces manoeuvres maritimes ont pour objectif le renforcement du contrôle des actes illicites, l’émigration clandestine notamment, dont l’ampleur enregistrée ces derniers mois, a interpellé à plus d’un titre, les pouvoirs des deux pays, affectés par le phénomène de l’émigration clandestine, quant à la coordination des efforts mutuels, a ajouté la même source. Et d’expliquer que, l’appellation de ««Morjene 2017» est en rapport avec le relief corallien de la Méditerranée, commune aux deux pays voisins. Ainsi, le temps d’une semaine, les eaux territoriales est du pays, au large des côtes de Annaba en l’occurrence, ont été la scène grandeur nature des manoeuvres de simulation conjointes des Forces navales algériennes et les gardes-côtes tunisiens. Un travail qui s’inscrit dans le cadre de la coopération militaire algéro-tunisienne pour 2017. Selon cette même source, les manoeuvres ont été menées par un centre de commandement conjoint des opérations maritimes en Algérie et consiste en des exercices communs, portant sur l’amélioration des capacités opérationnelles des deux pays en matière de surveillance et de sécurité maritimes. Egalement, le but de l’opération «Morjene 2017» vise à optimiser les mécanismes de coordination dans le contrôle des frontières maritimes des deux pays pour lutter contre le phénomène de l’émigration clandestine. Etant celui le plus récurrent, la lutte des deux pays contre les centaines de tentatives d’émigration clandestine, depuis les côtes algéro-tunisiennes semble mettre à rude épreuve les dispositifs de surveillance et de sécurisation des zones maritimes, souvent empruntées par les harraga, pour rejoindre l’autre rive de la Méditerranée, vers l’île de la Sardaigne en Italie. D’où le projet de mise en place d’une police maritime pour renforcer les efforts et les capacités de surveillance des éléments des gardes-côtes algériens, dans leur lutte contre ledit phénomène. De même pour nos voisins tunisiens qui, conscients de l’ampleur de ce dernier se sont alliés aux Forces navales algériennes, pour améliorer et développer leurs mécanismes maritimes de lutte. Ainsi, pionnière dans la lutte contre les traversées de la mort, l’Algérie exploite son expérience en la matière, en témoigne «Morjene 2017», opération de coordination entre les deux pays pour diminuer un tant soit peu, le phénomène de l’émigration clandestine, à défaut de dissuader les prétendants à la convoitise de l’eldorado occidental