Constantine – Tramway: Amende doublée pour les fraudeurs

Constantine – Tramway: Amende doublée pour les fraudeurs

par A. E. A.

  Les services du tramway ont décidé de sévir plus sévèrement encore contre les fraudeurs. En effet et depuis le début du mois d’octobre, l’amende que devaient régler les passagers n’ayant pas composté leurs tickets, ou ceux voyageant sans être munis du ticket de voyage, essayant de faire le trajet aux « frais de la princesse », connaîtront un doublement du montant de l’amende qui leur était imposée. Ainsi et selon des responsable de la société d’exploitation du tramway (Setram), c’est à partir de ce début du mois d’octobre 2017 que la société a décidé de dire stop à la fraude et au manque à gagner, que celle-ci n’arrêtait pas d’occasionner et qui ne faisait que chiffrer, parlant dans ce cadre d’un taux de fraude estimé à 20%. Aussi, l’amende qui était de 100 dinars a été carrément multipliée par deux et se situe désormais à hauteur de 200 dinars, pour tout passager trouvé au contrôle sans ticket ou ayant omis de le composter. Ce montant équivaut, commenteront des habitués du mode de transport par le tramway, à payer pour pratiquement cinq places en considération que le prix du ticket normal est de 40 dinars.

Nos interlocuteurs feront savoir que les choses n’ont pas été décidées du jour au lendemain, mais se sont faites graduellement et pour arriver à ce niveau de sanction, l’entreprise a préféré passer par étapes et expérimenter d’abord le côté sensibilisation et éducation. C’est-à-dire, note-t-on, sensibiliser les gens à la nécessité de payer son ticket de voyage. En ce temps-là, diront-ils, les passagers trouvés en faute sont alors simplement rappelés verbalement à l’ordre et conseillés d’acheter leurs tickets auprès des préposés aux guichets Setram aménagés au niveau des différentes stations. Malheureusement le phénomène a continué à persister et le manque à gagner qui s’élevait il y a déjà quelques années à pas moins de 20%, a sans doute augmenté encore ne serait-ce que d’un point ou deux, ce qui représente des sommes d’argent considérables si l’on sait qu’il s’agit de centaines de milliers de personnes transportées annuellement. Et il est temps d’y remédier, diront-ils, en n’excluant pas la prise d’autres mesures coercitives dans l’avenir à l’encontre des voyageurs fraudeurs.