BPCO: L’adhésion au programme de l’éducation thérapeutique, un pas vers “une meilleure qualité de vie des malades”

BPCO: L’adhésion au programme de l’éducation thérapeutique, un pas vers “une meilleure qualité de vie des malades”

ANNABA- L’adhésion du patient atteint de la broncho-pneumapathie chronique obstructive (BPCO) au  programme  de l’éducation thérapeutique constitue un pas vers « une  meilleure qualité de vie de personnes atteintes de cette maladie’’ a indiqué à Annaba, Attoui Feriel, maître-assistant au niveau du service de pneumo-phtisiologie du centre hospitalo-universitaire, CHU-Ibn Rochd.

S’exprimant lors  du 14 ème congrès de l’association franco-Algerienne de pneumologues (AFAP), la praticienne a précisé que l’adoption des malades des attitudes nécessaires  contribue « à mieux gérer cette pathologie ».

Elle a déclaré que le programme d’éducation thérapeutique élaboré par le CHU Ibn Roch  vise à  » améliorer la qualité de vie du patient atteint de BPCO et à stabiliser son état respiratoire, notamment par la diminution du nombre et de la sévérité des exacerbations ».

L’intervenante a mis également l’accent sur les  »actions de sensibilisation » permettant de sensibiliser le maximum de patients.

Selon le professeur Benali Rachid Kamel , superviseur régional de la tuberculose et chef de service de pneumo-phtisiologie à Annaba, ce plan d’action a pour finalité de former le malade atteint du BPCO « pour acquérir le savoir-faire adéquat et arriver à mieux gérer sa maladie, provoquée   essentiellement par le tabagisme ».

Aussi, a-t-il mis en relief le rôle de l’éducation thérapeutique lors du diagnostic de la maladie pour aider le patient à arrêter de fumer et l’encourager à pratiquer une activité physique en rappelant que cette rencontre scientifique s’inscrivait dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de lutte contre la tuberculose coïncidant avec le 24 mars de chaque année.

Le Pr  Noureddine Zizounai de l’hôpital de Béni Dessous (Alger) a soulevé les problèmes posés par les maladies transmissibles, comme la tuberculose qui nécessite l’amélioration des performances pour que cette maladie ne constitue plus à l’avenir un problème de santé publique.

Il a par ailleurs précisé que depuis l’indépendance à ce jour, le pays est passé de  »200 nouveaux cas de tuberculose pour 100.000 habitants à moins de 20 cas de tuberculose pour 100.000 habitants ».

Diverses autres communications en rapport avec la pneumologie comme la macrobiote et les allergies, l’éventration diaphragmatiques, diagnostic à la prise en charge chirurgicale et le syndrome d’apnées durant le sommeil et risque anesthésique, ont été présentées au cours de ce congrès de deux jours auquel ont pris part des médecins spécialistes en pneumologie venus de France, Tunisie ainsi que des quatre coins du pays.

Selon la présidente de l’AFAP, Lamia Chergui cette nouvelle édition a pour objectif d’offrir un espace de partage et d’échange des expériences et connaissances entre experts et spécialistes sur des thèmes liés à cette branche médicale.