Yamina Benguigui tournera son prochain film en Algérie: Isabelle et ses sœurs

Yamina Benguigui tournera son prochain film en Algérie: Isabelle et ses sœurs

Les rôles principaux seront joués par Isabelle Adjani, Rachida Brakni et Maïwenn. La sortie du film est prévue en 2019. Le tournage durera onze semaines environ. Le film sera tourné d’abord entre Alger, Oran et Constantine, puis à Paris et dans le nord de la France.

Yamina Benguigui et Hélier Cisterne vont, à partir du mois d’octobre prochain, tourner deux films en Algérie. Cisterne portera à l’écran la vie et le parcours de Fernand Iveton, le militant anticolonialiste, guillotiné  en 1957 à la prison de Barberousse à Alger.  Cette coproduction franco-algérienne sera adaptée du roman De nos frères blessés, de l’écrivain Joseph Andras, paru en 2016 chez Actes Sud, en France et chez Barzakh, en Algérie. Le rôle de Fernand Iveton sera interprété par l’acteur français Vincent Lacoste et celui de son épouse Hélène par l’actrice luxembourgeoise Vicky Krieps.

Yamina Benguigui, de son côté, va entamer en octobre prochain le tournage d’un film en Algérie, a rapporté dernièrement la presse française.

Ce long métrage, dont le titre est «Sœurs», abordera un sujet délicat, celui de la conception de la vie privée, perception qui diffère d’une personne à une autre même au sein d’une seule famille.

«Comment trois sœurs se déchirent lorsque l’une d’elles décide de raconter, au théâtre, la vie de leur père mourant», lit-on dans le synopsis du film.

Les rôles principaux seront joués par Isabelle Adjani, Rachida Brakni et Maïwenn.

La sortie du film est prévue pour 2019. Le tournage durera onze semaines. Le film sera tourné d’abord entre Alger, Oran et Constantine, puis à Paris et dans le nord de la France.

ce long métrage racontera ainsi comment trois sœurs (incarnées à l’écran par Isabelle Adjani, Rachida Brakni et Maïwenn)  se déchirent lorsque l’une d’elles (Isabelle Adjani) décide de raconter, au théâtre, la vie de leur père gravement malade.

«Isabelle jouera une metteuse en scène, Maïwenn une chef d’entreprise et Rachida une députée du nord de la France», a détaillé au Parisien la réalisatrice, soulignant qu’elle a travaillé sur le scénario avec Abdel Raouf Dafri, scénariste notamment des films Un prophète, Braquo, Gibraltar ou les deux Mesrine.

Le film questionnera sur le rapport au pays d’origine et au pays d’accueil l’enracinement, l’intégration, a ajouté Yamina Benguigui, expliquant que «c’est quelque chose qui a mûri».

«Avec Isabelle, on s’est rencontrées en 1988 en Algérie où je tournais avec Rachid Bouchareb. Je filmais des étudiants et Isabelle était venue leur parler. Quelques années plus tard, en 1994, quand j’ai réalisé le documentaire Femmes d’Islam, Isabelle est venue me voir, elle m’a dit qu’elle avait tellement pleuré. On ne s’est plus quittées. Depuis, on se voit ou on s’appelle tous les jours. C’est au-delà de l’amitié», a-t-elle ajouté.

Yamina Benguigui, née le 9 avril 1955 à Lille (nord de la France), est la réalisatrice du long métrage Incha’Allah dimanche  sorti en 2001. Mohamed Fellag a un des rôles principaux dans ce film qui aborde le quotidien dur et mouvementé d’une famille algérienne en France.

Kader B.