Visite de Louh à Sétif: Une occasion de dresser le bilan!

Visite de Louh à Sétif: Une occasion de dresser le bilan!

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Les autorités locales étaient à l’accueil du ministre et de la délégation qui l’accompagnait.

Il faut croire que Sétif vit, depuis le début de la fin du mois d’octobre 2018, de grands évènements à marquer d’une pierre blanche. Lundi, c’est la visite du ministre de la Justice, garde des Sceaux, qui a marqué la veille du 56e anniversaire de la glorieuse révolution du 1er Novembre 1954. Quoi de plus réjouissant que de fêter un tel évènement dans la ville du 8 Mai 1945! Une cité qui vient de recevoir le Premier Prix du président de la République, le Prix de la ville la plus propre! Sans compter le valeureux match livré face au Ahly du Caire, perdu tout de même, deux buts à un, le match qui a fait flop, face à l’autre Ahly, de Djeddah (Arabie saoudite), match perdu sous une timide neige, puis une pluie torrentielle, par un but à zéro.! D’ailleurs, la wilaya était toute en couleurs, comme à chaque fête nationale.

Chez Lamine Debaghine à El Eulma

Les autorités locales étaient à l’accueil du ministre et de la délégation qui l’accompagnait. Nasser Maskri, le sympathique wali de Sétif, conduisait comme d’habitude les élus, venus nombreux à cette occasion, assister à l’inauguration du très beau tribunal d’El Eulma, la deuxième plus importante ville de la wilaya. Nous avons noté parmi les directeurs accompagnant le ministre, outre Hadj Tayeb Benhachem, inspecteur général du ministère de la Justice, Salim Ladaouri, le directeur des finances et des moyens généraux, Akka Abdelhalim, directeur de la modernisation et de Amina Haddad, CES, chargée de la communication. A noter que Ahmed Saï, le bâtonnier national, se trouvait aux cotés de Djillali Bellala, le procureur général, de Boudjemaâ Zadi, le président de la cour, entourés des délégués des cours de Sétif, de M’sila, et de Bordj Bou Arréridj. La ville d’El Eulma était, elle aussi, drapée de ses atours, allant avec la préparation de la fête du 1er Novembre 1954; une ville en constante progression, au prodigieux essor et au développement harmonieux qui a fait qu’El Eulma, la ville qui a vu naître les vaillants défunts Lamine Debaghine, l’inlassable militant pour le recouvrement par le pays de son indépendance, Messaoud Zeggar dit «Rachid» et pour rappeler l’histoire, l’homme qui fut longtemps le compagnon d’armes et l’ami de feu, le président de la République, Houari Boumediene. A l’arrivée devant le tribunal, le ministre fut accueilli par les magistrats de la bâtisse dans une ambiance bon enfant. La visite des lieux a permis de s’adresser de temps a autre aux magistrats, les jeunes surtout, dans un langage franc et contenant des messages à longue portée pour la suite de la carrière. A la Maison de l’avocat où il a été reçu par le bâtonnier national.

Après la prise de parole du wali, le ministre débuta son historique discours par un hommage appuyé à l’intention du défunt Salah Rahmani, le moudjahid magistrat, ancien directeur de l’Ecole supérieure de la magistrature, disparu il y a peu de temps. Après quoi, il se livra à un véritable bilan des réalisations effectuées sous l’ère Bouteflika. Parmi les causes qui ont poussé Bouteflika à aller de l’avant, il cite la justice de proximité, puis aborde les avancées du pays dans tous les domaines.

Performances exceptionnelles

La loi est au-dessus de tout. Il n’y a qu’à jeter un oeil sur le programme de 1999.Parmi les réformes fort nombreuses et de qualité, il cite la modernisation venue à point nommé pour pousser à la réussite de la réforme de la justice.

Dans son discours, Louh a beaucoup insisté sur les très forts acquis depuis 2000. Il martèlera entre autres: «C’est un honneur pour moi de faire coïncider cette visite avec notre célébration du 64e anniversaire de la glorieuse révolution de Novembre 1954.L’aboutissement de Sétif il y a quelques jours est la preuve que l’État a réussi à asseoir le cours du développement sur son propre créneau. Sur trois côtés qui représentent ensemble les clés du développement durable, je suis fier de voir le secteur de la justice, dans le contexte de ses fonctions et de la spécificité de ses fonctions, également intégrées dans cette dynamique, par son rôle dans l’application du droit et l’intégrité des freins et contrepoids qui régissent cette dynamique, mais aussi le travail continu pour développer, améliorer et mettre à niveau une gamme d’éléments constitutifs afin de constituer l’autorité judiciaire dans le niveau de fonctions actuel et futur. Comme vous le savez, vous avez développé une approche efficace pour une planification stratégique à long terme amorcée par phases il y a deux décennies: son plan de réforme couvrait tous les systèmes requis pour atteindre un système judiciaire moderne qui réponde aux besoins et le réalise avec des performances exceptionnelles tout en restant en phase avec les objectifs et les transformations actuels. En effet, le président de la République et les propositions de la Commission nationale pour la réforme de la justice ont accordé une attention considérable au domaine des structures. Je dis donc que l’un des motifs qui ont motivé Bouteflika à chaque fois et à chaque occasion d’accélérer l’achèvement de toutes les structures et installations judiciaires programmées dans la nouvelle carte judiciaire. Ensuite, l’orateur n’a pas raté l’occasion d’évoquer la Réconciliation nationale, l’instabilité de la région et des pays qui nous entourent qui font que notre pays avance dans une zone de turbulence, mais grâce à la vigilance de notre peuple, l’avenir sera meilleur qu’il ne l’est maintenant.