Troisième jour du Baccalauréat,Très difficile pour les candidats scientifiques

Troisième jour du Baccalauréat,Très difficile pour les candidats scientifiques

Au troisième jour de l’examen du baccalauréat 2011, la philosophie était au programme pour les littéraires, et les sciences naturelles pour les scientifiques et matheux. Même si le stress et le trac n’étaient plus au rendez-vous, les candidats continuent à appréhender les sujets.

Hier au Lycée Arroudj et Kheiredine Barberous ex-Delacroix, rue Didouche- Mourad, à Alger, les candidats au baccalauréat lettres étaient très satisfaits. «Très facile». Telle a été l’épreuve de philosophie pour la plupart d’entre eux. Elèves au lycée Omar-Racim, Imane, Meriem, Ghizlam, Faiza, Chahinez, Rania et Asma ont toutes planché sur le deuxième sujet. «Le sujet portant sur la justice sociale était très facile. D’ailleurs, nous n’avons consommé que la moitié du temps réglementaire de l’examen», ont-elles précisé. «J’ai bien travaillé dans cette matière dont le coefficient est de 6. Je suis certaine que j’aurais mon bac», dira Imène, toute sûre d’elle.

Et à Meriem d’enchaîner : «Nous avons très bien travaillé mais toujours est-il que nous appréhendons la correction.» Un peu à l’écart, Zakaria semble soulagé. «Honnêtement, je ne m’attendais pas à un sujet pareil. Il était à la portée de tous ceux qui ont bien révisé et les questions étaient directes et faciles», a-t-il affirmé. Une autre ambiance règne près du lycée Omar-Racim, dans la commune de Sidi M’hamed. La déception se lit sur les visages des candidats au bac sciences. Ils sont unanimes à dire que «le sujet des sciences naturelles était difficile ». Déçu par le sujet des sciences naturelles, Mounir, élève en classe scientifique au lycée Mezari-Amar, à Alger, a affirmé que le sujet était «long et compliqué». Même remarque pour Madina et Maheiddine. «Les questions étaient indirectes et présentaient des difficultés dans la compréhension».

Formant un petit groupe un peu plus loin, Lina, Nesrine, Yasmine et Kenza estiment que le sujet était «difficile». «Le temps était suffisant mais le sujet était très difficile. A vrai dire, nous n’avions pas eu de choix car les deux sujets étaient pratiquement identiques et comprenaient les mêmes leçons et les plus difficiles du programme », expliquent-elles. Conscientes de l’importance des sciences naturelles dans leur filière, ces scientifiques avouent que, désormais, elles misent sur les maths et la physique. Côté branches techniques, alors que les candidats en maths techniques qualifient le sujet de sciences naturelles de «difficile», ceux de génie des procédés affirment que l’épreuve de chimie était «très abordable».

R. N.