Tlemcen: Colère des habitants de Laâribet

Tlemcen: Colère des habitants de Laâribet

La colère est montée d’un cran ; depuis plusieurs mois, les habitants de cette localité réclament l’ouverture du seul accès à leur village, mais aucune solution ne semble pointer à l’horizon. Comprend qui peut à ce problème qui touche pourtant au quotidien de cette population, qui en fait, ne réclame pas grand-chose sauf le droit d’accéder à leur village.

Le rappel des faits : l’unique chemin, qui existait a été approprié par un tiers, qui l’a rattaché à son exploitation agricole, c’est du moins ce qu’affirment les habitants ,qui ont saisi toutes les instances, daïra, APC, gendarmerie, y compris la justice. Mais, que se passe-t-il donc ? Aucune autorité n’a pu donner suite à ce dossier à ce jour, alors que la tension monte et malheureusement, on sait comment se termine ce genre de problème, quand il perdure dans le monde rural. «On se pose la question, qui a intérêt à ce que la situation s’envenime, on ne réclame pourtant qu’un droit de passage pour nous et nos enfants, nous avons tapé à toutes les portes, tout le monde nous donne raison, mais quand il s’agit d’appliquer la loi, c’est une autre histoire. nous sommes de paisibles paysans nous ne cherchons pas à créer des problèmes alors nous lançons un appel solennel à M. Ali Benaïche, wali de Tlemcen, car nous jugeons que c’est la seule autorité qui peut mettre fin à notre calvaire», nous déclare un habitant du village.

Des problèmes de ce genre ont toujours existé, certes, mais ils ont été résolus, car il y a encore des lois dans ce pays qui protègent et les uns et les autres. Le wali de Tlemcen a réglé pas mal de problèmes depuis sa nomination à la tête de la wilaya, il a pris des mesures exceptionnelles pour faciliter les choses aux habitants du monde rural, il a instruit par exemple les responsables à ne plus exiger l’acte de propriété pour l’obtention du permis de construire quand il s’agit de terre d’héritiers dans les zones reculées. Alors trouver une solution pour un accès ne nécessite certainement pas une formule magique : le bon sens suffit.

M. Zenasni