Ali Chabana
Comment opérer le désenclavement de toute une partie du territoire de la wilaya de Tébessa, sachant que le réseau routier constitue à lui seul un facteur essentiel de toute politique de développement local. C’est la question qui taraude l’esprit des autorités de la wilaya. le wali lui-même s’est dit persuadé qu’il faudra réaliser des centaines de nouvelles routes, pour que les populations rurales puissent bénéficier des efforts du développement. Ainsi les services de la wilaya ont recensé quelque 1.000 km de chemins communaux, de wilaya et routes nationales en état de dégradation, dans les 28 communes de la wilaya. Exemple le tronçon routier reliant la RN 10 et la localité de Bir Dheb, Cheria-Bir Mokkadem, ou encore la route entre Grigueur et Bejen, deux localités presque dans l’isolement. Pour rappel, la wilaya de Tébessa s’est vue accorder un programme de 500 km, au profit de la région sud-ouest et à l’est du chef-lieu, sur la bande frontalière, ainsi que le dédoublement de la voie Hammamet-Ain Fadha.
L’exercice 2019 aura aussi son quota de programmes, de projets de modernisation des routes, à Ouenza, El Aouinet, au nord de la wilaya. L’infrastructure routière se pose donc comme un facteur primordial dans les perspectives du décollage socio-économique de la wilaya, d’autant que les pouvoirs publics s’inscrivent dans une stratégie à moyen terme de la relance des wilayas frontalières, avec un spécial programme de développement tous azimuts.
