Vendredi prochain, un hommage sera rendu, en soirée à Dar Abdeltif, à Kamel Messaoudi, l’interprète de l’inoubliable Chamâa, décédé dans un accident de la circulation en décembre 1998. L’évènement est organisé par une association fondée en France. Le frère aîné du chanteur, Hamid Messaoudi, s’est rapproché de la rédaction de Liberté pour dénoncer une exploitation du nom et de la réputation du défunt sans l’accord de ses proches. “La famille n’a pas été contactée par cette association. Nous ne savons pas à quelles fins cet hommage est organisé. Nous n’avons pas donné notre accord”, dénonce notre interlocuteur. “Il n’y a pas longtemps, j’ai été invité à une cérémonie pareille à Paris. C’est là que j’ai découvert le pot aux roses. Les organisateurs ont collecté de l’argent auprès de sponsors. Ils ont eu 47 000 euros. Je ne pense pas qu’ils ont tout dépensé dans l’organisation de la soirée”, poursuit-il en citant un troisième événement, tenu dernièrement à Tizi Ouzou, qui a permis à ses promoteurs de réunir 300 millions de centimes en monnaie locale. Hamid Messaoudi assène que, désormais, aucune utilisation du “label Kamel Messaoudi” ne sera tolérée sans l’aval des membres de sa famille, sauf si c’est sous le parrainage de l’Onda, qui a l’exclusivité de gestion des droits d’auteur du défunt chanteur. L’Office verse des quotes-parts aux héritiers.
