Seule alternative pour les terroristes qui entrent en Algérie «Se rendre ou mourir !»

Seule alternative pour les terroristes qui entrent en Algérie «Se rendre ou mourir !»

daho-ould-kablia.jpgM. Ould Kablia, ministre de l’Intérieur, a réaffirmé, hier, que les frontières entre l’Algérie et la Libye sont sécurisées et que notre pays refuse toute négociation ou compromis avec les terroristes. Ceux qui franchissent notre frontière n’ont le choix que de se rendre ou d’être abattus.

C’est en substance ce qui ressort de l’allocution d’ouverture du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, lors des travaux de la 15e Conférence des ministres de l’Intérieur des pays de la Méditerranée occidentale (CIMO), (5+5) qui ont eu lieu hier, mardi, à Alger. Il a, dans ce sens, réitéré la détermination de l’Algérie à lutter contre les bandes terroristes, pour lesquelles, il ne saurait y avoir d’autre alternative que de «se rendre ou mourir», a-t-il lancé.

Tout terroriste qui entrera en Algérie n’a que deux solutions : «Lever les bras et se rendre ou mourir», a insisté le ministre. Ainsi, il plaidera dans son intervention en faveur d’une coordination et de la mise en place d’actions de coopération appropriées pour l’éradication de ce phénomène. «L’Algérie, consciente de la menace et des dangers du terrorisme sur la paix et la stabilité des pays, continue à appeler à la coordination des efforts et à la mise en place d’actions de coopération appropriées pour l’éradication de ce fléau» a-t-il fait valoir.

Il mettra en avant les ramifications qui existent entre ce phénomène et le crime organisé transnational. Ce dernier, selon le ministre, a pris des dimensions «préoccupantes», constituant, ainsi, un «réel danger» sur les plans politique, économique et social. «Il s’agit d’une lutte qui nécessite la conjugaison et la coordination des efforts en matière d’échange d’informations opérationnelles et des bonnes pratiques, en vue de neutraliser les réseaux de trafiquants», a-t-il expliqué. «Il nous suffit, à titre d’exemple, d’observer l’extension que connaissent le trafic de drogue et les précurseurs chimiques et leurs effets destructeurs sur nos sociétés, en particulier sur les jeunes», a-t-il souligné. Par ailleurs, il a indiqué que le développement rapide des nouvelles technologies de l’information et de la communication a engendré, en parallèle, une «délinquance aussi dangereuse et aussi nuisible que les autres formes du crime organisé». Le ministre a estimé, par la même occasion, que la cybercriminalité «constitue, aujourd’hui, une réelle menace», dans la mesure où elle «transgresse les limites géographiques». «Les instruments juridiques ne sont pas encore en mesure de l’arrêter», a-t-il déploré. M. Ould Kablia a rappelé que face à ce danger, l’Algérie «a dû renforcer son cadre juridique par la promulgation de lois visant la prévention et la lutte contre les infractions liées aux technologies de l’information et de la communication». Cette forme de criminalité «doit nous inciter à mettre en place des actions de coopération plus accrues, basées sur la recherche et l’élaboration de textes juridiques appropriés, le partage d’expériences et la formation spécialisée», a-t-il suggéré.

Lyes S