Selon les statistiques de l’ONS: Les prix ont stagné au mois de mai

Selon les statistiques de l’ONS: Les prix ont stagné au mois de mai

L’indice national des prix à la consommation, instrument de mesure de l’évolution des prix, établi sur un échantillon de 17 villes et villages représentatifs du pays, a connu, en juin, une relative stagnation par rapport au mois qui le précédait, si l’on s’en tient à la conclusion de l’étude comparative initiée par l’Office national des statistiques (ONS).

C’est, en fait, une étude comparative de l’évolution des prix pratiqués pour les mois de mai et juin derniers entre la capitale et dix-sept autres villes et villages représentatifs des autres régions du pays. Bab-el-Oued, Alger-Centre, El-Biar, Belcourt, El-Harrach, Bir-Mourad-Raïs, El-Mouradia, El-Madania, Kouba, Hussein-Dey et Aïn Benian ont été pris comme échantillon par les sondeurs de l’ONS dont l’enquête ayant trait aux dépenses de consommation a concerné 12 150 ménages répartis sur l’ensemble du territoire national.

De l’étude, il ressort que l’indice brut des prix à la consommation dans la capitale a enregistré une hausse, en juin, qualifiée de modérée (0,3%), comparée au mois de mai. Une statistique incomparable à celle du même mois de l’année dernière, lorsqu’il a été relevé une hausse de 1,4% en juin par rapport au mois de mai, l’année dernière donc.

La même tendance, marquée par un taux modéré, a été observée entre mai et juin derniers pour les biens alimentaires (0,2%), une très modérée augmentation venue en conséquence de l’évolution des prix des produits agricoles frais (0,3%) et ceux des produits alimentaires industriels (0,2%), explique l’ONS.

La tendance positive observée dans la capitale pour les prix des produits agricoles frais est induite par l’augmentation des prix de produits tels la viande blanche (+9,1%) et les légumes (+2,5%). Mais, il faut relever que les légumes ont connu une baisse de 13,0% par rapport au même mois de juin de l’année précédente. Idem pour les œufs dont la baisse du prix a atteint les 12,1% et les fruits 4,8%.

L’évolution des produits alimentaires industriels s’explique, elle, par la hausse essentiellement des prix des sucres et produits sucrés (+1,6%), nous expliquent les statisticiens de l’ONS. Les prix des produits manufacturés affichent un taux de +0,4%, alors que les services ont connu une évolution des prix de 0,2%.

Dans ses conclusions, l’ONS a enregistré pour le mois de juin 2017 un indice des prix à la consommation en hausse d’un demi-point par rapport au mois de mai dernier. En comparaison, par rapport au même mois de l’année dernière, la croissance des prix à la consommation s’est établie à 4,1%. Alors que le rythme d’inflation annuel (juillet 2016 à juin 2017/ juillet 2015 à juin 2016) se situe à +6,5%.

Quant à l’indice national des prix à la consommation, établi sur la base d’observation des prix effectuée auprès d’un échantillon de 17 villes et villages représentatifs des différentes régions du pays, il est dit dans le rapport de l’ONS que cet indice affiche une relative stagnation en juin 2017 par rapport au mois de mai, et à titre de conclusion également de l’étude menée à l’échelle nationale, il est apparu que les prix des biens alimentaires ont observé, en juin, une variation négative de 0,5%.

M. Azedine