Saison estivale: L’hygiène et le manque de suivi pointés du doigt

Saison estivale: L’hygiène et le manque de suivi pointés du doigt

En été, sur les plages de Mostaganem, il n’est pas rare de se laisser tenter par un steak-frites ou quelques beignets sur la plage, histoire de se faire un petit plaisir de vacances. Mais les petits restaurants, foodtrucks et autres vendeurs ambulants sur les plages ne sont pas tous de votre côté. Outre les tarifs parfois exorbitants, surtout par rapport à la qualité des mets, certaines enseignes n’hésitent pas à faire fi des normes d’hygiène les plus basiques.

En effet, la majorité des propriétaires de ces lieux ne respecte pas la législation qui régit ce domaine d’une importance capitale pour la santé des citoyens. Cette situation est d’autant plus alarmante qu’elle se répercute négativement et sur le vécu des citoyens et sur leur santé. Elle est due essentiellement selon des citoyens, au manque énorme des mécanismes de contrôle et de régulation, il faut vraiment serrer la ceinture pour se rendre dans un restaurant à Mostaganem. La cherté des prix et le manque de professionnalisme viennent s’ajouter au manque d’hygiène qui manque dans la majorité de ces lieux censés servir au mieux les clients coincés entre le marteau et l’enclume. Tels que les consommateurs de repas prêts à Mostaganem. Le problème qui se pose dans le choix des endroits les plus propres pour aller se restaurer. Mais, là se pose un autre problème de taille. Il s’agit des prix exorbitants pratiqués sur le plat servi. En revanche, l’enclume dans laquelle ils sont pris, c’est d’exposer leur santé aux dangers en se rendant aux restaurants populaires et au fast-food qui pratiquent des prix plus au moins abordables.  En effet, en sillonnant les différents restaurants sur les côtes de Mostaganem, la première remarque qui vous vient à l’esprit, c’est l’existence de deux catégories de restaurants, l’une représente les restaurants modestes ou ce qu’on appelle communément « restau populaire » ils proposent des produits de consommation légère à des prix abordables (entre 80 et 100 DA pour un simple plat). Mais le manque d’hygiène, le laisser-aller et la non prise en charge des doléances des clients marquant le quotidien de ces restaurants, qui sont fréquents, par les couches défavorisées de la société. L’autre catégorie et celle des restaurants de luxe (chic). Ils sont implantés généralement dans des endroits chics où se regroupent des hommes et femmes « de salons » ceux qui s’y rendent sont généralement des gens dont l’aisance financière le permet. Les services qu’ils offrent sont d’une haute qualité alors que les prix sont onéreux. De 1000 à 3000 Da un plat, ces restaurants n’offrent pas la possibilité d’accès aux citoyens ordinaires, confrontés jusqu’ici aux risques de la réduction de leur pouvoir d’achat. A ces deux catégories, s’ajoute les fast- foods. En proposant les produits liés à la consommation rapide, les fast- foods ne représentent pas le bon endroit pour prendre son repas, malheureusement, ils sont la destination préférée de bon nombre de personnes, notamment les jeunes et les moins jeunes, frappés par la multiplication des lieux de restauration rapide.