Le représentant du ministère dira que les nouveaux programmes sont dictés par les changements et les mutations que connaît notre pays, et qui s’inscrivent aussi dans le cadre des évolutions dans le monde.
La réécriture des programmes de français au primaire a fait l’objet d’un séminaire régional de formation au profit des inspecteurs de 15 wilayas de l’est du pays qui s’est déroulé les 24, 25 et 26 avril au lycée Djouamaâ-Mohamed d’El-Bouni, dans la wilaya de Annaba.
Selon le représentant du ministère, ce séminaire s’inscrit dans le cadre de la démultiplication destinée aux acteurs de l’éducation, dont les inspecteurs et les professeurs, et vient après le séminaire national organisé à Blida au mois de mars 2017, et qui a connu la participation des membres du noyau national qui ont été informés par les conceptrices du programme sur les nouveautés de ces documents s’inscrivant à leur tour dans la refonte progressive des curriculums. “Contrairement aux autres programmes, les programmes de français ont fait l’objet de réajustements à l’occasion du passage de l’enseignement de la langue française de la deuxième à la troisième année primaire en 2006. La tâche n’a pas été difficile pour les collègues, notamment les anciens”, dira Moussa Abbès à Liberté.
Notre interlocuteur a aussi souligné que la plupart des encadreurs sont familiarisés avec les réaménagements des programmes et les nouveaux concepts. Et de renchérir que : “Cela fait plusieurs mois que les collègues inspecteurs bénéficient dans le cadre des chantiers ouverts par le MEN, inhérents notamment à l’approche par compétences : nouvelle vision, évaluation, remédiation et pédagogie du projet”.
Par ailleurs, l’encadreur a indiqué que ce séminaire a aussi permis l’échange et le partage des expériences entre les anciens, les nouveaux inspecteurs et les stagiaires.
Le travail a beaucoup plus été axé sur les nouveaux concepts, à savoir les compétences transversales, les compétences globales, les valeurs et les situations d’apprentissage (globale et élémentaire) comme l’a affirmé M. Lazhar Nedjaï, inspecteur de l’enseignement primaire qui n’a pas manqué de souligner que les nouveaux programmes sont centrés davantage sur l’apprenant et où l’enseignant doit jouer son rôle d’accompagnateur et non de détenteur du savoir. Le représentant du ministère dira que les nouveaux programmes sont dictés par les changements et les mutations que connaît notre pays, et qui s’inscrivent aussi dans le cadre des évolutions dans le monde.
Il est attendu que les professeurs du primaire bénéficient, avant la fin de l’année scolaire en cours, d’opérations de formation afin d’appliquer avec clairvoyance les nouveaux programmes qui favorisent davantage l’interdisciplinarité.
