Nada présente son plan quinquennal

Nada présente son plan quinquennal

Il a pour objectif de permettre à l’enfant de jouir d’une enfance heureuse, d’une bonne santé et de profiter de tous ses droits dans un meilleur environnement et de protection.

Sur invitation de la Fondation algérienne de la sauvegarde des droits de l’enfant de Aïn Témouchent (FASDE), le réseau Nada pour la défense des droits de l’enfant, présidé par Abderrahmane Arar, a exposé son plan stratégique 2017-2022 lors d’une séance de formation dispensée samedi dernier à la Maison de la culture de Aïn Témouchent au profit des associations membres en présence de tous les acteurs concernés dont les représentants des services de sécurité, de la justice et de la DAS ainsi que des psychologues.

L’association française Alter’Solidarité de Paris, à travers sa représentante Sarah Chellal, invitée pour la circonstance, a présenté le projet d’un guide sur l’accompagnement des enfants des rues à Aïn Témouchent qui englobe tous les échanges de formation effectués en ateliers avec les participants sur le phénomène des enfants des rues en situation d’errance qui sera édité en coordination avec la Fasde que préside Karima Ouhacine.

Ce document servira de plateforme aux différents partenaires pour une prise en charge effective des enfants en situation d’errance. Le réseau Nada, qui compte 150 associations, a sillonné une vingtaine de wilayas avant d’atterrir à Aïn Témouchent. Lors de son intervention, Arar Abderrahmane a indiqué que Nada est implanté, depuis sa création en 2004, à travers les 48 wilayas réparties en 15 régions dans le cadre d’une décentralisation pour un accompagnement et une prise en charge efficaces. Quant au plan stratégique du réseau Nada à l’horizon 2022, il a pour objectif de permettre à l’enfant de jouir d’une enfance heureuse, d’une bonne santé et de profiter de tous ses droits dans un meilleur environnement et de protection.

Sa mission est de parvenir à élever la voix de chaque enfant en tant que citoyen pour un changement juste et durable de la société dans une approche globale basée sur une dynamique de qualité dans le cadre des conventions internationales des droits de l’enfant et dont le défi n’est autre que de réduire de 40% le rythme de la violence avec une protection sociale et judiciaire de l’enfant. La réactivation du rôle des associations est donc perçue comme une condition sine qua non dans ce processus de protection de l’enfance en danger qui fait face à toutes formes de violations, notamment sexuelles qui a connu une courbe ascendante.