Mettre de l’ordre dans l’audiovisuel

Mettre de l’ordre dans l’audiovisuel

arton10118-88db7.jpgLe Premier ministre a instruit son ministre de la Communication de « mettre de l’ordre » dans le secteur de l’audiovisuel privé, autorisant ainsi Hamid Grine à fermer les chaînes de télévisions privées non encore agréées par les pouvoirs publics.

Abdelmalek Sellal a laissé entendre que cela se fera très rapidement, dans les jours qui suivent. « Un cahier des charges sera arrêté. Les chaînes qui respectent ses clauses seront agréées comme étant des supports de droit algérien, le reste sera interdit d’exercer à partir du sol algérien », martèle-t-il.

Le Premier ministre a accusé certaines chaînes de télévision « d’évasion fiscale, de transfert illicite de devises ». Il a dénoncé aussi certaines pratiques comme « le chantage, la diffamation, la divulgation des secrets des enquêtes mais aussi les pressions exercées sur les cadres de l’État ». Pour toutes ces raisons, observent les observateurs, Sellal a annoncé que le gouvernement a décidé de sévir.

Le Premier ministre voulant dissiper les doutes qui suggéreraient que le ministre de la Communication est en « déphasage » avec le gouvernement, tient à rappeler que Grine n’agit pas seul pour ce qui est, notamment, de l’affaire d’Al Khabar, et par extension sa chaîne télé éponyme :

« Le ministre est mandaté par le gouvernement pour redresser le secteur », a-t-il affirmé. « Ceux qui veulent piétiner les valeurs des Algériens trouveront en face le gouvernement, mais aussi le peuple comme ennemis », a-t-il mis en garde en promettant qu’à partir d’aujourd’hui, « aucun dépassement ne sera toléré ».

Le Premier ministre n’a cité aucun média des 60 chaînes satellitaires qui émettent en général à partir de la Jordanie. Dans un discours prononcé hier au palais de la Culture à Alger, Sellal a souligné que sur 60 chaînes de télévision qui diffusent en Algérie, « seules cinq sont agréées par les autorités ». Il a assuré que la loi sera appliquée dans toute sa rigueur.

« Les valeurs et les principes de la société algérienne sont des lignes rouges », a-t-il dit, en regrettant que « ces limites ont été franchies » par certains médias, sans toutefois les citer. « L’on doit reconnaître que certaines chaînes de télévision pratiquent la publicité mensongère, la manipulation, l’humiliation. Cela peut créer un déséquilibre dans la société algérienne, provoquer la fitna et favoriser le régionalisme », a-t-il déploré.

Le Premier ministre a accusé certaines chaînes de télévision « d’évasion fiscale, de transfert illicite de devises ». Il a dénoncé aussi certaines pratiques comme « le chantage, la diffamation, la divulgation des secret des enquêtes mais aussi les pressions exercées sur les cadres de l’État ». « Un cahier des charges sera arrêté.

Les chaînes qui respectent ses clauses seront agréées comme étant des supports de droit algérien, le reste sera interdit d’exercer à partir du sol algérien », promet-il. « Ceux qui veulent piétiner les valeurs des Algériens trouveront en face le gouvernement, mais aussi le peuple comme ennemis », a-t-il mis en garde en promettant qu’à partir d’aujourd’hui, « aucun dépassement ne sera autorisé ».