Malgrè l’anarchie et l’insalubrité: La Coquette cette destination de rêve…

Malgrè l’anarchie et l’insalubrité:  La Coquette cette destination de rêve…

En dépit de l’anarchie et du diktat d’opportunistes, Annaba toujours sur le trône de la ville la plus attractive.

Ni le manque flagrant d’hygiène ni l’anarchie de son urbanisation, encore moins l’emprise des opportunistes sur des volets liés à la saison, ne sont parvenus à dissuader les habitués de cette ville à lui tourner le dos. Bien au contraire, la saison estivale 2017 semble bien battre tous les records du flux d’estivants. Depuis l’ouverture de la saison estivale, le rush sur les 82 kilomètres que compte le littoral annabi, ne cesse de s’accroître, ceci depuis la fin du mois de Ramadhan, soit depuis le mois de juillet, période marquée par la canicule, poussant les estivants à choisir les vacances dans cette wilaya qui recèle des potentialités de quoi vous offrir l’un des plus agréables séjours.

Annaba, qui attire chaque année autant d’estivants nationaux qu’étrangers, dispose de structures d’accueil, proposant des prestations de service de meilleure qualité.

A plus forte raison, elle renforce de plus en plus sa position de première destination touristique. Depuis quelques années, les autorités locales de la wilaya de Annaba préparent la saison estivale plus tôt que d’habitude, en raison de la trilogie Ramadhan, vacances et été. Ceci, afin d’assurer les meilleures conditions de séjour aux vacanciers en quête de repos et de loisirs, conformément à la politique de l’Etat en faveur de la promotion du secteur du tourisme, notamment pour cette wilaya où la vocation de ce secteur est d’excellence. Toutes les mesures prises ont permis le recensement de 20 plages autorisées à la baignade dont neuf à Annaba-ville et le reste dans les communes d’El Bouni, Séraïdi et Chétaïbi. Cette dernière, distante de 70 kilomètres du chef-lieu de la wilaya, se dresse majestueusement, forte de sa superbe baie encore à l’état vierge, pour ne pas dire sauvage.

L’ensemble des plages de Annaba dont le site naturel est d’une magnifique beauté, s’étend sur 272,500 m2 pris d’assaut par les estivants, notamment les aoûtiens qui, dans une course contre la montre, optent pour les côtes annabies, comme première destination. Au fur et à mesure que le mercure monte, le flux des vacanciers s’accentue, constate-t-on à Annaba. La propreté relative de l’environnement y est pour beaucoup, grâce aux actions menées sans ménagement bien avant l’ouverture officielle de la saison estivale durant la mi- mai, au niveau des plages de Aïn Achir, Toch, Chapuis, entre autres plages situées à quelques encablures de la ville.

Aussi, le plan bleu élaboré en coordination avec la direction des transports qui, en mobilisant d’importants moyens, pour assurer le déplacement des populations, a permis à celles éloignées des côtes de se rendre aux plages sans difficulté. Mieux encore, afin de permettre aux vacanciers en partance de Annaba ou en provenance de l’étranger d’effectuer le trajet dans les deux sens, une navette, reliant le centre-ville à l’aéroport international a été mise en place. Assurant une rotation toutes les 15 minutes, ce bus qui a disparu du décor du port, son lieu de stationnement, est réapparu sur décision de la direction du transport de Annaba, au grand bonheur des usagers.

Une initiative plus que louable, considérant le diktat des taxieurs, parfois sans scrupules.

La destination Annaba a également été redorée grâce à l’ouverture de nouvelles structures hôtelières, le Sheraton, Dar Lyès, entre autres, donnant une nouvelle consonance à la ville où Karl Marx avait séjourné à l’hôtel d’Orient. Des acquis renforcés par des camps de toile qui, depuis la fin du mois sacré, ont accueilli des milliers d’enfants venus des quatre coins du pays, dont 500 du Sahara occidental, afin d’y passer les vacances. En matière de sécurité, Annaba est aujourd’hui une référence.

Avec la mise en place de plus de 700 caméras de télésurveillance, le déploiement des services de sécurité, police et gendarmerie en l’occurrence, sur tout le territoire de la wilaya de Annaba, celle-ci a reconquis son statut d’antan «Annaba la Coquette», situation permettant aux visiteurs de la ville de Ras El Hamra, d’El Kantara et de Sidi Akacha, de séjourner en toute sécurité et sérénité. Depuis le Cours de la Révolution, jusqu’à la baie Ouest, en passant par toute la côte, les monts de Djnen El Bey à Séraïdi et autres lieux de villégiature, font de Annaba la première destination touristique de choix et ce, en dépit de l’anarchie, de l’insalubrité et du diktat d’opportunistes, les parkingueurs notamment, Annaba la reine du nord de l’Algérie, vit au rythme d’un tourisme typiquement annabi.