Des lumières éteintes dans des capitales du monde pour la 11e “Earth Hour”

Des lumières éteintes dans des capitales du monde pour la 11e “Earth Hour”

NEW YORK – Des lumières se sont éteintes dans la nuit de samedi à dimanche dans des capitales du monde pour la 11e « Earth Hour », destinée à mobiliser contre le changement climatique et aussi pour la nature.

L’Australie, où est née cette « Heure pour la planète » en 2007 avec un seul événement, a comme chaque année lancé l’opération samedi à 20h30 heure locale, plongeant dans le noir l’Opéra et le Harbour Bridge de Sydney.

Au fil des fuseaux horaires, les gratte-ciel de Hong-Kong et de Singapour ont ensuite éteint leurs lumières, tout comme les tours Petronas de Kuala Lumpur ou la tour Burj Khalifa de Dubai, puis la tour Eiffel à Paris, l’Acropole à Athènes ou encore la basilique Saint-Pierre à Rome.

A Moscou, le Kremlin et la place Rouge ont aussi été plongés dans le noir, tandis que l’intensité lumineuse du segment russe de la Station spatiale internationale (ISS) devait être diminuée, selon l’agence spatiale russe Roskomos citée par l’agence Ria Novosti.

En Amérique latine, de grandes villes ont elles aussi été au rendez-vous.

A Mexico, des monuments comme l’Ange de l’indépendance, sur le très touristique Paseo de la Reforma, et la place centrale du Zocalo ont été plongés un moment dans l’obscurité.

Et à Cali, troisième ville de Colombie, des militants de l’environnement ont allumé de nombreuses bougies pour former le signe « 60+ », référence à l' »heure de la Terre ».

A New York, l’Empire State Building a émis un faible scintillement pour marquer les 20h30 locales.

Earth Hour « arrive à un moment où la population et la planète sont sous pression. Le changement climatique va plus vite que nous. Ses conséquences inquiétantes sont sur nous », a averti dans un message vidéo sur Twitter le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, alors que les trois dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées.

Mais cette année Earth Hour voulait dépasser la seule question du réchauffement, appelant également à mobilisation pour la préservation de la nature, alors que les experts de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) ont cette semaine averti l’humanité qu’elle se mettait en danger en provoquant le déclin de la faune et la flore de la planète.