Lors d’un rassemblement devant le siège de la wilaya de Tizi Ouzou: Les gardes communaux comptent recourir à des actions radicales

Lors d’un rassemblement devant le siège de la wilaya de Tizi Ouzou:  Les gardes communaux comptent recourir à des actions radicales

Des dizaines de gardes communaux se sont rassemblés, hier matin, devant le siège de la wilaya de Tizi Ouzou, à l’appel du bureau local de la Coordination nationale de la garde communale.

Il s’agit d’un mouvement de protestation qui rentre dans le cadre d’une série d’actions menées à l’échelle nationale par la même coordination qui, en plus de cette manifestation à Tizi Ouzou, a prévu d’autres sit-in à Aïn Témouchent, le 12 juillet, mais aussi à Batna, même si la date n’est pas encore arrêtée, et enfin un rassemblement national qui aura lieu le 25 juillet devant le siège de l’APN à Alger. Reçus par le chef de cabinet du wali de Tizi Ouzou, les représentants des gardes communaux sont sortis déçus de la rencontre, puisqu’aucune solution, ont-ils affirmé, n’a été apportée à leurs doléances.

“Nous avons remis un courrier adressé au Premier ministre Abdelmadjid Tebboune, au chef de cabinet du wali, qui a promis à son tour de le transmettre aux autorités concernées. Nous n’enregistrons, malheureusement, aucune réaction à nos revendications, pourtant légitimes. Face à ce mutisme, nous avons décidé de passer à des actions plus radicales.

Toutefois, nos dirigeants ne doivent pas ignorer que c’est grâce à notre sacrifice que les institutions de l’État ont été sauvegardées durant la décennie noire et qu’il est un devoir, pour les hautes autorités de notre pays, d’honorer notre sacrifice et la mémoire de ceux qui ont perdu la vie durant cette période sanglante”, nous dira Yahia Arab, président du bureau local de la Coordination nationale de la garde communale.

Il est à souligner qu’à travers leur action, les gardes communaux ont dénoncé, entre autres, le silence observé par les autorités par rapport aux doléances de la garde communale, le non-respect des promesses comme ils ont “rejeté l’installation à travers les wilayas d’Algérie de faux délégués de la garde communale et annoncé le retrait de confiance à la commission de dialogue avec les services concernés du ministère de l’Intérieur”.