Les photographies de l’Espagnol Nicolas Müller insufflent une brise andalouse sur le palais Mustapha Bacha

Les photographies de l’Espagnol Nicolas Müller insufflent une brise andalouse sur le palais Mustapha Bacha

Le palais de Mustapha Bacha a retrouvé l’espace d’un soir des parfums d’Andalousie. L’exposition des photographies authentiques de l’Espagnol Nicolas Müller, première activité de l’instiut Cervantès dans le programme de 20017, a insufflé de vraies brises andalouses sur le palais mauresque de Mustapha Bacha en basse Casbah à Alger dans cette fin journée du 30 mars.

Seville, Grenade, Courdoue, et le concert du flûtiste libanais Ramy Maalouf ont accru la magie qui emprunt un des bijoux architecturaux de la vielle Medina.

En présence de l’Ambassadeur d’Espagne à Alger, de l’ambassadrice de Hongrie, de la directrice du l’Institut Cervantès à Alger et un public nombreux, a été inauguré l’exposition de photographie exceptionnelles d’un photographe d’exception.

Intitulée « Photographies de Nicolas Muller », « Cordoue – Séville – Grenade », l’exposition réunit douze photographies emblématique en noir et blanc, où le photographe focalise sur les formes géométriques d’une partie imposante du patrimoine andalou dans le sud de l’Espagne.

Les clichés de vues de Nicolas Muller, un des plus importants photographe du XXe siècle, de formes exceptionnellement carrées, immortalisent les lieux et les gens qui les ont habités. Les formes esthétiquement inégalables de différents lieux emblématiques de l’Andalousie musulmane.

Du « Mihrab » de la vieille mosquée de Cordoue à l’Alhalmbra de Grenade en passant par le fabuleux Cazar de Seville et La madinat Al Zahara de Cordoue, Müller a immortalisé l’état des lieux les plus visité actuellement dans le monde dans l’Espagne des années 1950.

la mosquée de cordoue müller

Une des collections les plus visitées de Nicolas Muller, l’exposition qu’abrite le Palais Mustapha-Bacha, siège du Musée national de l’Enluminure, de la Miniature et de la Calligraphie à Alger, est ouverte au public jusuqu’au 28 avril prochain.

Humaniste et engagé, le photographe à l’honneur, a voué l’essentiel de son oeuvre aux sociétés qui l’ont accueilli. Les hommes, leur conditions de vie, leur condition de travail ont toujours été ses sujets par excellence.

De l’Hongroie, sa terre natale, à l’Espagne sa patrie d’adoption, Nicolas Muller a laissé une archive photographique de plus de 14 000 clichés notamment ceux de différentes région d’Espagne.

L’exposition a été rehaussé par un beau voyage musical. Le flûtiste Libanais Ramy Maalouf a su séduire l’assistance par le brassage musical qu’il leur a généreusement interprété.

ramy maalouf

Entre Orient et Occident les présents au palais de Mustpaha Bacha ce jeudi soir ont pu apprécier des sons de flûte traversière que l’artiste libanais, installé à Oran depuis quelques années, a sû en tirer la magie de l’Orient.

Les morceaux « Bones for Science », « I love you » de Omar Farouk, « Lamma Bada » de Abderrahim El Masloub (compositeur du XIXe siècle), « Kuhul » (alcool et philosophie), « Souk Wahran » (composition) et « Longa Riad » (1931) du grand compositeur égyptien Riad Sonbati (1906-1981), ont fait voyager le public, l’espace de 90 minutes, dans d’autres lieux et d’autres temps.