Les échos du forum

Les échos du forum

Mohamed Zerouk, vice-président de la Caci

«Nous attendons de voir»

«L’Algérie a ciblé les activités qui peuvent lui permettre de trouver des alternatives aux hydrocarbures et diversifier son économie. Nous avons besoin de l’expertise allemande dans les TIC, l’agroalimentaire, les énergies renouvelables et la sous-traitance. Nous attendions 50 opérateurs économiques algériens et ce sont 120 qui sont venus, ce qui prouve l’intérêt des entreprises algériennes pour ce type de partenariat.

La Chambre de commerce et d’industrie est en train de promouvoir l’industrie nationale. Nous allons juger plus tard si les Allemands sont aptes à travailler avec nous, à coopérer, à fournir leur savoir-faire et à transférer leur technologie. En venant à Alger, ils ont prouvé leur bonne foi.»

Abdelmadjid Layadi, vice-président de l’EMA

«Renforcer le partenariat algéro-allemand»

La date de la rencontre a été arrêtée depuis près d’une année et nous tenons à respecter nos engagements indépendamment des agendas politiques. Les élections en Allemagne ont certes relativement gêné le forum. Les Allemands accordent une grande importance au vote. En dépit de cette coïncidence de dates, nous sommes ici pour instaurer le cadre général d’un partenariat algéro-allemand. Il y a un grand intérêt des deux côtés. Par exemple, H et R, une des plus grande entreprises allemande est représentée très intéressée par le marché algérien. Ce géant de la pétrochimie peut dériver près de huit cents produits du pétrole et réalise un chiffre d’affaires annuel de 1,5 milliard d’euros. D’un autre côté, nous encourageons le secteur privé algérien dont nous nous saluons le développement depuis une vingtaine d’années à s’ouvrir sur les marchés extérieur.

Malek Sarraï, expert international

«Il faut bénéficier de l’expérience allemande»

Je ne suis pas vraiment satisfait. Beaucoup d’Algériens sont venus voir les capitaines de la haute technologie allemande, mais il y a peu d’Allemands. C’est surtout l’organisation qui m’a déplu.

En dépit de sa bonne volonté, la Chambre de commerce manque malheureusement de moyens. On rate beaucoup d’opportunités parce que les conditions de travail ne sont pas réunies. Néanmoins, l’occasion est bonne. L’Allemagne possède le plus grand marché européen et sa technologie est la meilleure du continent. L’Algérie en a besoin dans tous les secteurs. Il faut aussi bénéficier de leurs normes de travail, de leur discipline.

Marin Vosberg, Projectmanager, North Africa à l’EMA

«C’est un premier voyage»

Nous sommes venus établir un contact avec les PME algériennes et renforcer les échanges entre l’Allemagne et l’Algérie. Le forum est une opportunité pour diversifier ces relations. Une quinzaine d’entreprises allemandes sont représentées dans le cadre de ce premier voyage. La plupart activent dans le domaine de la machinerie.

Chettab Nadjib cadre à Pétrofina

«Ce sont les contacts qui comptent»

Nous sommes une société algérienne spécialisée dans le gaz industriel, concurrente de Linde. Nous cherchons des partenaires pour élargir et développer nos investissements dans le monde.

Concernant le forum, personnellement je suis satisfait de rencontrer les représentants des sociétés allemandes.

C’est vrai que les grands patrons ne sont pas venus, car ça c’est la politique, mais pour les businessmen ce sont les contacts qui comptent.»