Le phénomène prend de l’ampleur, à Ain El Turck: Une brigade mixte pour le contrôle des établissements proposant la «chicha»

Le phénomène prend de l’ampleur, à Ain El Turck: Une brigade mixte pour le contrôle des établissements proposant la «chicha»

Une opération de contrôle a été déclenchée par les brigades mixtes (police-service d’hygiène communal), pour cibler les établissements, essaimés à travers la municipalité d’Aïn El Turck, proposant aux clients le narguilé, en plus des autres prestations, apprend-on d’une source proche de ce dossier. Cette action vise, notamment, à réguler le secteur du Commerce et mettre un terme à toute autre activité, qui s’inscrit dans l’informel.

Il importe de noter que cette opération vise, entre autres, à endiguer, un tant soit peu, le phénomène de la ‘chicha’, qui semble s’être incrusté, ces dernières années, dans les mœurs de la société et ce, avec tous les désagréments causés à l’entourage des adeptes, de plus en plus nombreux, de cette pipe orientale. Celle-ci est, en effet, même jusqu’à être proposée durant la saison estivale par les exploitants des solariums, qui la louent au même titre que les tables, les chaises et les parasols et ce, sans se soucier des incommodités engendrées par les émanations des narguilés sur les estivants, notamment les enfants et les personnes souffrant de maladies respiratoires, présents dans les abords immédiats des fumeurs de la chicha. Notons que ce malheureux état de fait a été, à maintes reprises, à l’origine d’altercations sur les plages, entre les fumeurs de narguilés et les familles.

Toujours est-il que le plus grave s’identifie à travers un certain nombre d’automobilistes, jeunes et des deux sexes pour la plupart, qui ont été surpris sur le réseau routier de la contrée côtière d’Aïn El Turck, fumant cette pipe orientale, dans leur voiture et ce, tout en conduisant. Cette infraction, qui tend à prendre des proportions démesurées, avec toutes les fâcheuses éventualités, qui en découlent, a été dénoncée, à plusieurs reprises, par la population d’une part et par les usagers dudit réseau d’autre part, au même titre que les estivants habitués des plages de cette contrée. Notons, encore, que ce constat négatif a tendance à être encore beaucoup plus visible durant la saison estivale dans les établissements et dans les endroits publics, comme à titre d’exemple les espaces de convergence et même sur des places et des rues de cette contrée côtière.

«Ce n’est, nullement, pas dans nos us et coutumes, la ‘chicha’ a été importée du Moyen Orient» a fait remarquer un riverain de la municipalité d’Aïn El Turck abordé à ce sujet par ‘Le Quotidien d’Oran’, qui a également suggéré « qu’une campagne de sensibilisation devait, en principe, être menée sur les dangers générés sur la santé des fumeurs de la pipe orientale, qui sont, beaucoup, plus graves que chez le fumeur classique de la cigarette».