Le Parlement arabe a émis, hier, un communiqué sur les législatives du 4 mai à l’issue des travaux de la 5e réunion de la deuxième session ordinaire qui s’est tenue au Caire du 21 au 24 avril. A travers ce communiqué, le Parlement arabe annonce qu’ «il suit avec intérêt et attention, les réalisations successives accomplies par l’Algérie en perspective du renforcement de sa sécurité et sa stabilité ainsi que l’amélioration du progrès de son peuple.
Cela intervient dans le cadre de l’amorce de la deuxième phase dans son consensus démocratique, visant l’achèvement de l’instauration d’un Etat de droit». «Cette nouvelle étape consiste en la concrétisation des réformes globales initiées par Son Excellence, Monsieur Abdelaziz Bouteflika, président de la République algérienne à travers l’ organisation des législatives le 4 mai prochain», peut-on lire également.
Dans le même document il est relevé que «ce processus électoral se déroule dans un climat démocratique et une compétition fraternelle marquant les rapports entre les différents courants politiques en lice à ces joutes, cela dénote d’un engagement national et d’une maturité politique, fruit d’une longue expérience démocratique». Le Parlement appelle «le peuple algérien à participer à la réussite de ce scrutin national important, en rééditant le triomphe réalisé lors de tous les rendez-vous décisifs à travers l’histoire du pays».
Il s’agit, d’après ce document «de fructifier les acquis obtenus grâce aux initiatives concrètes, à l’instar des amendements constitutionnels adoptés par le Parlement algérien, qui répondent aux aspirations du peuple, en donnant à la femme sa place dans la vie politique, en consolidant son rôle dans les instances législatives et les assemblées élues, en renforçant la liberté d’expression, les libertés individuelles et collectives ainsi que la liberté d’investir et la réalisation de la diversification économique…».
Le Parlement arabe agrée «l’engagement de l’Etat algérien à garantir la crédibilité et la transparence des élections législatives à travers la création de la Haute Instance nationale indépendante de surveillance des élections(Hiise), et salue également les efforts accomplis par le gouvernement algérien en vue de garantir l’élection d’une assemblée où siègeraient plusieurs partis, représentant les différentes catégories sociales et sensibilités politiques».
