Entre autres nouvelles spécialités, Tahar Hadjar a cité la gériatrie et la médecine généraliste spécialisée.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a présenté lundi, un état des lieux de son secteur devant la commission de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des affaires religieuses de l’Assemblée nationale.
Au cours de sa rencontre avec les députés, Tahar Hadjar a annoncé l’entame d’une révision du programme des études de médecine dans l’objectif de l’adapter aux progrès scientifiques enregistrés dans le monde. L’actualisation des contenus de cette formation concernera dans un premier temps les première et deuxième années universitaires et sera progressivement généralisée à l’ensemble du cursus de la spécialité.
Cette réforme a été préparée en coordination avec le ministère de la Santé et les parties concernées, notamment les commissions pédagogiques chargées de la formation au niveau régional et national, avec la contribution d’experts étrangers. Ainsi de nouvelles spécialités seront introduites à la branche des sciences médicales, à l’instar de la gériatrie, de médecin généraliste spécialisé et du médecin de famille. L’introduction de la spécialité gériatrie dans les études de médecine a été recommandée par la nouvelle loi sanitaire récemment adoptée par le Parlement qui a consacré un large chapitre à la protection de la santé des personnes âgées. Le ministre de l’Enseignement supérieur a également informé les parlementaires de l’ouverture de 6 200 places pédagogiques pour le cycle de doctorat au niveau national. Il a précisé que 53 481 candidats se sont inscrits jusqu’à dimanche dernier au concours de doctorat, et ce, depuis l’ouverture de la plateforme d’inscription le 16 septembre 2018. Pour ce qui est du concours d’accès au cycle de master, Tahar Hadjar a indiqué que certains établissements avaient déjà procédé à l’annonce des résultats des 308 710 candidats. Les autres le feront dans un délai qu’il n’a pas précisé. Durant l’actuelle année universitaire, 3 000 nouveaux enseignants ont été recrutés, en sus de 59 897 enseignants-chercheurs, tous grades confondus déjà en activité.
Le ministre a, en outre, cité l’installation d’une commission chargée de la révision de la carte de formation, regroupant un nombre d’enseignants-chercheurs qui œuvrent à l’amélioration du niveau de qualification professionnelle des diplômés et à la consolidation de l’employabilité.Nissa H.
