Les autorités algériennes et leurs homologues mauritaniennes ont tourné la page de leur différend survenu le printemps 2015, suite à l’expulsion de leurs ambassadeurs respectifs.
Une crise qui a, faut-il le rappeler, affecté sérieusement les relations entre les deux pays.
En effet, le ministère des Affaires étrangères a annoncé, samedi, dans un communiqué la visite en Algérie du ministre des affaires étrangères et de la coopération de la République Islamique de Mauritanie, Isselkou Ould Ahmed Izid Bih.
Le ministre mauritanien attendu ce mardi à Alger sera porteur d’un message du président la République Islamique de Mauritanie, Mohamed Ould Abdelaziz à son homologue algérien, Abdelaziz Bouteflika.
Selon le communiqué du MAE, cette visite sera une occasion pour évoquer « les relations bilatérales et les voies de leur relance et de leur développement, en prévision de la 18e session de la Grande Commission mixte, prévue avant fin 2016 à Alger».
Ce déplacement d’un haut responsable mauritanien est le premier après une crise diplomatique entre les deux pays, il y a 13 mois, lorsque Belkacem Cherouati, premier conseiller de l’ambassade d’Algérie à Nouakchott a été expulsé, avant que l’Algérie ne déclare, une semaine plus tard dans le cadre du principe de réciprocité, l’ambassadeur de la Mauritanie persona non grata.
Rappelons que certains organes de presse avaient évoqué une médiation tunisienne qui n’a pas abouti à rétablir les relations entre les deux pays, sachant que les officiels algériens et mauritaniens ont boudé les réunions organisées respectivement à Nouakchott et Alger. D’ailleurs, l’ancien ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz avait alors boycotté la réunion des ministres de l’intérieur de l’Union du Maghreb arabe tenue à Nouakchott.
