L’assainissement d’eau en faveur de l’agriculture

L’assainissement d’eau en faveur de l’agriculture

La création d’une synergie entre les secteurs interdépendants est l’un objectif pour lequel, le ministère des Ressources en eau et de l’environnement tente atteindre dans sa nouvelle stratégie. Selon le ministre de la tutelle, Abdelkader Ouali, il devient urgent d’avoir un schéma des stations d’assainissement qui peuvent fournir de l’eau pour l’agriculture.

Dans ce sillage, le ministre a appelé la direction concernée d’établir un schéma des stations d’assainissements qui peuvent fournir de l’eau à l’agriculture. Ce schéma servira à la réalisation d’un plan d’action pour l’irrigation d’une centaine d’hectare agricole, selon le ministre. En assistant à une journée de vulgarisation du guide technique pour les projets de pose et réhabilitation des réseaux d’assainissement organisée aujourd’hui par l’association des fabricants des tubes plastiques à Alger, Abdelkader Ouali, a indiqué que les capacités d’irrigation à base des stations d’assainissements peuvent atteindre les 100 hectares, sachant qu’il est possible d’arriver à une capacité de 800 millions de mètre cubes par ans. D’ailleurs, « une réunion sera organisée avec le secteur de l’agriculture pour coopérer à la réussite de ce plan » a-t-il précisé.

Pour sa part, le directeur de l’assainissement au niveau du ministère, Ahcen Ait Amara, a signalé que jusqu’à présent, l’office national d’assainissement, (ONA), a réalisé 177 stations d’épurations capables d’assainir jusqu’à 400 millions de mètres cubes par ans. Par ailleurs, 63 autres stations sont en cours de réalisation. Des investissements qui peuvent apporter en 2020, une quantité qui dépasse 1 milliards de mètre cube par an a fait savoir M. Ait Amara. S’agissant du taux de couverture, le même responsable a indiqué que « 90% des populations sont raccordées au réseau d’assainissement », contre un faible taux il ya encore plus de dix ans.

Industrie : nécessité d’avoir une station d’épuration

Le ministre de la tutelle a profité aussi de cette occasion pour réaffirmer l’obligation de chaque industriel disposant des déchets toxiques d’avoir une station d’épuration ou assainissement de ses produits afin d’éviter des massacres qui touches plusieurs rivières d’eau. A ce propos, il a souligné lors d’un point de presse en marge de la rencontre, que des brigades de son secteur vont prochainement faire des visites chez les industriels douteux et qui ont des antécédents dans ce sens, afin de vérifier s’ils respectent l’environnement. Des mesures seront prises à l’encontre des fraudeurs.