à contre-courant du discours officiel qui fait de la relance des investissements un cheval de bataille en cette conjoncture marquée par la crise économique, des opérateurs peinent à démarrer leurs projets et à faire fructifier leurs investissements dans des espaces non aménagés et dépourvus d’équipements de base. C’est particulièrement le cas dans la zone d’activités de Aïn Smara, dans la wilaya de Constantine.
Les opérateurs économiques sont très en colère contre les administrateurs des collectivités locales. Depuis sa création, ladite zone, qui s’étale sur des dizaines d’hectares, n’est pas alimentée en eau et en gaz de ville. Elle ne possède pas de routes carrossables. Elle est accessible par des pistes qui se perdent sous la gadoue en temps de pluie. Les industriels ont adressé de nombreuses requêtes aux autorités compétentes, sans susciter, jusqu’alors, une réaction. De passage dans la ville, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, s’est engagé à prendre en charge le cas de Aïn Smara. Il n’a pas respecté sa promesse.
