La famille du commandant Lakhdar Bouregaâ, veut déposer plainte contre Naima Salhi

La famille du commandant Lakhdar Bouregaâ, veut déposer plainte contre Naima Salhi

Dans un entretien accordé au quotidien El-Watan, Abdelghani Badi, membre d’un collectif d’avocat et de défenseurs des droits humains indique : que la famille du commandant Lakhdar Bouregaâ veut aller un un dépôt de plainte contre la députée, Naïma Salhi. « La famille de Bouregaâ veut la poursuivre en justice à cause de sa dernière vidéo. Nous allons saisir la commission juridique de l’APN, le ministère, etc. Les discours de haine sont inacceptables ». En effet , il y’a quelques jours , Naima Salhi défraie la chronique .Dans  une vidéo relayée par les réseaux sociaux,   la députée s’attaque au commandant Lakhdar Bouregâa. Allant jusqu’à remettre en question son parcours de Moudjahid. Et l’accusant d’intelligence avec l’étranger.  Maître Badi , a par ailleurs, indiqué que plusieurs plaintes ont été déposées à l’encontre de Naima Salhi , mais aucune autorité ne s’est pour le moment saisie de cette affaire. « des avocats du barreau de Béjaïa, et d’autres ont déposé des plaintes contre Naima Salhi, députée à l’APN, mais sans réaction à ce jour. Je m’interroge d’ailleurs sur l’inaction du ministère de la Justice et de la commission juridique de l’APN après les dérapages répétés de la députée » Déplore Abdelghani Badi.

En outre, l’avocat regrette la prolifération du discours de la haine et du racisme, mais surtout  » l’absence de réactivités » face a cette situation des autorités publiques.

« Le pouvoir actuel est toujours prompt à arrêter et incarcérer des personnes accusées d’atteinte à l’unité nationale pour ce slogan : «madania machi askariya» (Etat civil, non militaire). Mais à côté, les graves discours de haine en ligne ou dans la rue n’émeuvent point les pouvoirs publics, alors que les conséquences de tels appels sur la société et l’Etat sont terrifiantes » déclare Abdelghani Badi. Surtout que les textes de loi commandement fermement les actes de haines ou violences insiste l’avocat qui affirme: « les textes de loi sont très clairs. Ainsi, les articles 77 et 96, entre autres, du code pénal punissent tout acte incitant à la haine contre une partie de la population, les appels à la division… Mais nous constatons que ces articles sont appliqués uniquement aux manifestants pacifiques du mouvement populaire. Les autorités politiques judiciaires restent silencieuses, lesquelles estiment que ces actes délictueux peuvent fragiliser davantage le mouvement populaire »