La crise en Algérie n’est pas économique, c’est une crise de confiance (Belaid)

La crise en Algérie n’est pas économique, c’est une crise de confiance (Belaid)

BORDJ BOU ARRERIDJ – Le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaid, a considéré, samedi à Bordj Bou Arreridj, que ‘‘la crise en Algérie n’est pas économique mais plutôt de confiance entre le gouverneur et le gouverné’’.

Animant un meeting populaire au centre culturel Mohamed Boudiaf, dans le cadre de la campagne pour les élections législatives du 4 mai prochain, M. Belaid a indiqué que ‘‘la crise en Algérie n’est pas économique, mais consiste en l’élément humain dans lequel on n’a pas investi et qui a perdu confiance dans le pouvoir’’.

M. Belaid a ajouté que son parti a ‘‘un programme d’urgence visant l’amélioration de la situation économique, bâti sur la dynamisation du tourisme et le soutien du secteur agricole à travers la réalisation de l’autosuffisance et la promotion de l’exportation’’.

‘‘Il faudrait qu’on regagne la confiance au travail politique que nous avons perdu, et ce à travers la participation massive aux prochaines élections, a indiqué le responsable partisan qui a ajouté que son parti a ‘‘un programme d’urgence pour promouvoir, en l’espace de cinq ans, l’économie en l’Algérie qui a de grands moyens’’.

M. Belaid a appelé à ‘‘la nécessité de l’exploitation adéquate des secteurs agricole et touristique qui peuvent, selon lui, apporter à l’Etat une grande richesse, permettant de cesser définitivement de dépendre des hydrocarbures et bâtir une économie forte’’.

Le président du Front El Moustakbel a également appelé à la nécessité de ‘‘pardonner à tous ceux qui sont accusés d’évasion fiscale afin d’encourager les investisseurs à booster la roue du développement’’, soulignant que son parti tend à ‘‘construire une Algérie conviviale et prête pour le dialogue global’’.

A la fin de son discours, M Belaid a appelé les citoyens à opérer le changement par le biais d’une forte participation aux prochaines élections législatives, d’autant que ‘‘le vote est un devoir national’’.