Pour cause de brouillage des réseaux sociaux, de nombreux internautes des wilayas de l’ouest du pays ont été privés partiellement de connexion à Internet. C’est le cas à Tlemcen, à Oran, à Aïn Témouchent, à Mascara… Cette perturbation a irrité les incontournables de la Toile qui ont jugé là une atteinte à leur droit à l’information. Les abonnés à la 3G et à la 4G ont dû attendre jusqu’à la fin des épreuves pour pouvoir avoir enfin accès à leurs réseaux préférés. Outre la fouille corporelle, les 19 100 candidats au bac ont été astreints à déposer leur téléphone portable à l’entrée des 60 centres d’examen dont certains protégés par un système de brouillage des champs magnétiques.
La troisième journée des épreuves du baccalauréat, à Tiaret, s’est illustrée par une augmentation sensible des absents. À Mostaganem, l’on a remarqué l’application stricte des consignes de sécurité à l’image de l’interdiction de l’usage des téléphones mobiles. Des perturbations dans l’accès aux réseaux sont perceptibles depuis le début des épreuves dimanche dernier, mais le soir venu, l’accès devient plus facile. Apparemment, les mauvaises habitudes de certains candidats et la pression exercée sur l’encadrement par la tutelle a eu un effet contreproductif.
À Oran, des candidats retardataires ont failli rater l’examen après quelques embrouilles avec les surveillants surtout pour les tentatives d’utilisation de portable à en croire les candidats. D’autre part, la diffusion des sujets sur Internet et Facebook après un quart d’heure de la distribution des sujets a perturbé les parents. “J’ai été perturbé à l’annonce des sujets sur Internet”, avoue un parent. Cette situation a poussé les syndicats à demander des explications de la tutelle sur ce phénomène qui nuit à la crédibilité de l’examen et pose de moult interrogations sur les auteurs de cette pratique qui influe négativement sur les examens et les diplômes.