Jacques Vergès sur Djamila Bouhired

Jacques Vergès sur Djamila Bouhired

Pendant la guerre d’Algérie, sa fibre anticolonialiste le pousse à rejoindre le FLN et à défendre Djamila Bouhired.

C’est là qu’il élabore sa stratégie de « défense de rupture » : au lieu de chercher à minimiser les faits et à obtenir l’indulgence des juges, l’avocat prend l’opinion à témoin et accuse le système d’être responsable des tortures infligées aux combattants.

Sa cliente est d’abord condamnée à mort puis finalement graciée et devient une héroïne nationale en Algérie.

Jacques Vergès l’épouse, s’installe à Alger après l’indépendance, se convertit à l’islam, prend la nationalité algérienne et se fait appeler « Mansour ». Le couple a deux enfants, mais l’avocat, qui y a été chef de cabinet du ministre des Affaires étrangères et fondé avec son épouse la revue tiers-mondiste, Révolution africaine, part finalement au début des années 70 pour d’autres cieux.