Ipad d’Apple : Un ordinateur qui fait oublier l’ordinateur

Ipad d’Apple : Un ordinateur qui fait oublier l’ordinateur

01-ipad-tablette-apple.jpgL’Ipad se décline en six versions qui ne se différencient que par leur capacité mémoire (16, 32 ou 64 Go) et par leur méthode de connexion à Internet : via une simple liaison Wi- Fi, à l’instar de l’iPod Touch , ou par une connexion cellulaire de type 3G+, une option facturée 130 dollars. Le modèle de base (16 Go et Wi-Fi) revient ainsi à 500 dollars contre 630 dollars pour sa version Wi-Fi et 3G+.

A noter que l’option 3G+ doit être commandée avec l’iPad : elle ne peut pas être ajoutée par la suite. Aux Etats-Unis, AT&T a été retenu par Apple pour offrir un service 3G pour l’iPad.

Selon l’accord conclu entre les deux protagonistes, la formule proposée par AT&T est sans engagement : l’utilisateur pourra résilier son abonnement à tout moment.

Le coût de l’abonnement s’élève à 14,99 dollars par mois pour 250 Mo de données. Si les tarifs américains sont acceptables, qu’en sera-t-il en France ? L’iPad est l’antithèse du netbook : il n’est pas multitâche, il reste mono utilisateur et n’accepte que des logiciels préalablement validés par Apple et disponibles uniquement via son site App Store.

C’est également un système fermé : rien n’est prévu pour lui ajouter de la mémoire ou lui connecter des périphériques aussi répandus qu’une imprimante. Même sa batterie ne peut pas être remplacée par un particulier…

Cette rapide comparaison ne plaide pas en faveur de l’iPad. Mais, à y regarder de plus près, l’iPad n’est pas si mal pourvu. D’abord, il est magnifique à regarder : il est bien plus beau que le plus esthétique des netbooks ! Ensuite, L’iPad repose sur un environnement logiciel spécifiquement développé pour lui et ses cousins germains, l’iPhone et l’iPod Touch.

Sa prise en main est pratiquement immédiate. Par ailleurs, les dizaines de milliers d’applications développées pour la famille iPhone/iPod Touch/iPad exploitent à merveille ses caractéristiques matérielles : elles fonctionnent vite et bien, occupent peu de place en mémoire et sont, dans leur immense majorité, extrêmement bon marché.

Toutes ces considérations, jusque-là théoriques faute de disponibilité de l’iPad, résistent-elles à l’épreuve des faits ? Pour en avoir le coeur net, nous avons testé l’un des tout premiers iPad Wi-Fi avec 32 Go de mémoire.

L’iPad intègre Safari, le navigateur Internet développé par Apple. Nous l’avons essayé sur une connexion Wi-Fi au standard 802.11g, le plus répandu chez les particuliers, avec un débit largement suffisant pour regarder sans encombre des petites vidéos en ligne aux formats Quicktime ou Windows Media.

La navigation sur l’Internet s’est révélée étonnamment aisée et naturelle : si l’écran tactile de l’iPad et son clavier virtuel n’ont pas fait preuve d’une supériorité déterminante face au clavier et touchpad d’un ordinateur portable, ils n’ont pas non plus démérité.

Lors du lancement officiel de l’iPad par Steve Jobs , celui-ci avait fait venir Phil Schiller, le grand patron mondial du marketing chez Apple, pour qu’il fasse la démonstration d’iWork pour iPad.