ONU: 60% des sidéens en Afrique sont des femmes

ONU: 60% des sidéens en Afrique sont des femmes

A south Sudanese mother looks over her malaria-infected baby on April 2, 2009 in the main hospital in Juba, where the population is exposed to malaria, a vector-borne, infectious parasitic disease that is a leading cause of death of infants and children in Africa. Some 4-10 billion US dollars is still needed to ensure the achievement of the universal coverage of more than 6 million people by 2010 according to the Global Fund to Fight AIDS, Tuberculosis and Malaria who sponsor ongoing intervention programmes in south Sudan. UN Secretary General Ban Ki-moon said on March 31, in a video message played at the start of a two-day meeting in Spain of key donors to the Global Fund that malaria cost Africa 12 billion dollars a year, but just 3.4 billion dollars is needed annually for prevention and treatment. AFP PHOTO / Tony KARUMBA50% des sidéens dans le monde et 60% des sidéens en Afrique sont des femmes, selon un rapport du Fonds de développement des Nations-unies pour la femme (UNIFEM).

Le rapport, dont une copie est parvenue mardi au bureau régional d’UNIFEM au Caire, met en garde contre les risques de propagation du VIH-Sida chez les femmes, en raison « de la violence et de la discrimination » dont elles sont victimes, soulignant que le nombre des femmes sidéennes en Afrique du Sud est trois fois plus supérieur que celui des hommes, pour la tranche d’âge entre 14 et 25 ans.

Le rapport souligne une hausse du taux d’atteinte du VIH-Sida chez les femmes en Asie et aux Caraïbes en particulier, qui est passé en Asie, de 19% en 2000 à 35% l’an dernier, et pour les Caraïbes, de 27% en 2001 à 43% l’an dernier.

La discrimination et la violence contre la femme, l’inégalité des sexes, la dépendance économique, sociale et juridique de la femme et l’absence d’une prise en charge notamment sanitaire sont les principales causes de la propagation de cette maladie chez celle-ci, précise le rapport.

Le rapport a mis l’accent sur la nécessité de conjuguer les efforts en vue de coordonner les politiques mondiales de lutte contre l’inégalité des sexes et de lutte contre le Sida.