Impossible implantation de daesh en algérie : L’armée dresse un rempart

Impossible implantation de daesh en algérie : L’armée dresse un rempart

L’enquête sur la trace d’un réseau terroriste qui a tenté de porter atteinte à la vie d’un policier jeudi dans la soirée à Annaba commence à donner des résultats.

Selon des sources très bien informées, le réseau comme indiqué hier, sur L’Expression a réussi à pénétrer la ville via la côte de cap Rosa et El Kala. Nos sources n’écartent pas sa provenance depuis la Tunisie. L’un des suspects dans cette affaire qui a secoué la ville de Annaba a pu être identifié comme étant Attalia Smaïl, un faux nom puisque, selon nos sources, il s’agit d’un terroriste d’origine tunisienne possédant de faux documents d’identité. L’Algérie avait alerté déjà sur cette procédure relative aux fausses pièces d’identité, notamment des passeports. Un travail d’échange d’informations dans ce sens avait été établi avec Interpol. Les services de sécurité sont actuellement en train de mener des vérifications en exploitation des renseignements, si ce réseau a des liens avec le groupe qui tente de s’imposer à Constantine. Rappelons dans ce contexte que la sûreté de la wilaya a arrêté trois terroristes, dont une femme, qui projetaient la liquidation physique d’un policier. Ces deux actes subversifs et criminels interviennent au moment où l’on prétend que l’organisation terroriste Daesh, a une branche en Algérie, celle-ci est dirigée par un ancien terroriste de katibet El Ahoual, Aboujaffar El Afghani, présenté comme le nouveau chef de Djound El Khilafa à l’Est, mais aussi au Centre. Il est originaire de Sidi Bel Abbès. Né en 1970, connu pour ces nombreux crimes. A noter que les opérations des forces de sécurité actuellement menées répondent aux nouvelles donnes de la cartographie des positions des groupes terroristes, selon lesquelles aussi une dizaine de kamikazes qui sont activement recherchés. Les derniers bilans de l’ANP, dans ce contexte font état de l’arrestation de deux terroristes à El Oued et Batna qui répondent aux noms de G. Mohamed Fares et A. Sami. L’ANP a également réussi à arrêté trois éléments de soutien à Boumerdès et Aïn Defla, dont l’un hier. Par ailleurs, un terroriste répondant au nom de T. Mohamed s’est rendu aux forces de sécurité à Adrar. Ainsi donc, les résidus du terrorisme semblent vouloir répandre une atmosphère de panique qui obéit a priori à une série de tentatives destructrices, qui même si elle décrit une crainte, n’est, cependant, pas en mesure de susciter l’impact recherché, puisque ces tentatives demeurent sans suite. L’espoir des terroristes est aussitôt étouffé par des contre-offensives ciblées et immédiates. Après Constantine et Tiaret, Annaba vient d’être le lieu d’un autre attentat terroriste avorté, fort heureusement. Un groupe terroriste dont le nombre n’a pas été déterminé a pris pour cible un officier, qui n’a pas été atteint. Le tireur est actuellement recherché et tous les moyens ont été déployés aussi bien humains que matériels. Que cherchent à prouver ces résidus? Qui tente de réactiver le moteur de la violence? Dans quel objectif? On ne peut pas dissocier ces tentatives du contexte économique, les terroristes ont toujours agi dans des situations tendues, mais aussi lors d’événements comme les élections pour inciter la population et peut-être réussir de nouveaux recrutements. Et dans l’impossibilité d’arriver à commettre des forfaits dévastateurs dans des lieux où les forces de l’Armée nationale populaire et la Gendarmerie nationale sont fortement mobilisés, elle cible les policiers au centre-ville, croyant que ces éléments manquent de vigilance et de moyens pour se défendre. Il est devenu impossible pour ces criminels de commettre des attentats, même suicides grâce en partie à la grande vigilance des forces de sécurité, mais aussi à l’immense expérience acquise au cours de la décennie noire. Ce que l’on peut constater également est que ce terrorisme est nouveau, il ne répond pas à une dimension religieuse, mais plutôt à des objectifs dictés. Cibler la police répond certainement à un programme structural, leur présence dans les villes, en force, leur mobilisation et activités gênent le plan terroriste. Ces derniers adoptent depuis peu de nouvelles méthodes, faire croire à des actes isolés, ou des règlements de comptes, une diversion préméditée et soigneusement préparée destinée, à ne pas en douter, à susciter l’intérêt de l’Etat islamique pour un soutien, car nul doute que cette armée de mercenaires est soutenue à outrance. Ces résidus ou néoterroristes cherchent des cibles rentables, à des fins publicitaires pour séduire l’Etat islamique et ses concepteurs.