Importance du partenariat formation professionnelle-opérateurs économiques

Importance du partenariat formation professionnelle-opérateurs économiques

Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, a mis en avant l’importance du partenariat entre son secteur et les opérateurs économiques en vue de faciliter l’insertion des jeunes diplômés dans le monde du travail.

Le secteur mise sur le renforcement du partenariat avec l’entreprise car « il permet d’augmenter les offres de formation par apprentissage et facilite l’insertion des jeunes diplômés dans le monde du travail », a précisé M. Mebarki dans un entretien accordé à l’APS à la veille de la rentrée de la formation professionnelle, prévue le 24 septembre.

Le partenariat avec l’entreprise est un « objectif majeur » pour le système de formation professionnelle car « il répond mieux aux besoins de l’entreprise économique et facilite l’employabilité des jeunes formés », a estimé le ministre, insistant sur la nécessité de continuer à « accorder à ce mode de formation une attention particulière ». « En cette période de rationalisation des dépenses de l’Etat, c’est le mode de formation le moins coûteux », a-t-il dit. A la rentrée de février 2017, la formation par apprentissage avait enregistré 58,60% du nombre total des inscrits à une formation diplômante, l’objectif étant d’au moins 60% des inscrits pour 2018-2019, a rappelé M. Mebarki. Le partenariat avec le secteur économique est un « principe fondamental » de la politique nationale de formation en ce qu’il est un « vecteur de l’amélioration de la qualité de la formation », a soutenu le ministre, soulignant l’importance de la mise en place de centres d’excellence dans certaines filières stratégiques comme la mécanique, l’utilisation de l’énergie solaire et l’électronique.        S’agissant de l’insertion des diplômés du secteur, le bilan du 4e trimestre de 2016 montre que 83% des demandeurs d’emploi, inscrits à l’Agence nationale de l’emploi (ANEM), trouvent du travail en moins de 6 mois et que 10% de ceux qui restent sont insérés en moins d’une (1) année, a fait savoir M. Mebarki. Il a, par ailleurs, fait état de l’élaboration avant la fin de l’année 2017, d’un répertoire de filières propres à l’enseignement professionnel, englobant, en plus des filières déjà enseignées au niveau des IEP fonctionnels, certaines filières techniques qui étaient dispensées dans les ex-technicums. Il s’agit de filières dans des secteurs tels que les BTPH, l’agriculture et les énergies renouvelables, a-t-il précisé.  Il a ajouté qu’une nouvelle architecture des diplômes du cursus de l’enseignement professionnel, prévoyant deux nouveaux diplômes, avait été mise en place cette année en remplacement de celle en vigueur depuis 2008 pour améliorer l’attractivité de ce cursus « boudé par les jeunes », a-t-il dit.

APS