Un des détenus en Irak depuis 14 ans, libéré la semaine dernière à la faveur de la visite du ministre des Affaires étrangères au pays du Tigre et de l’Euphrate, est arrivé, vendredi dernier, chez lui à Bordj Bou-Arréridj. À l’annonce de la nouvelle, les familles des sept autres Algériens, maintenus encore dans les prisons irakiennes, exhortent les autorités algériennes à œuvrer pour leur libération et leur rapatriement au pays. Dans une déclaration à Liberté, le père d’un des détenus a appelé le MAE à prendre en charge leurs proches, “emprisonnés injustement” dans plusieurs établissements pénitentiaires irakiens. Il a révélé que ces ressortissants algériens ont épuisé la durée d’incarcération depuis plus d’une année. Ils n’ont pas été libérés pour autant. À rappeler que de nombreux Algériens ont été accusés, au début des années 2000, d’avoir franchi illégalement la frontière irakienne. Ils ont été condamnés jusqu’à 15 de prison ferme, en l’absence de preuves à charge et sans avocats pour les défendre, comme le stipulent la Constitution irakienne et la Charte des droits de l’homme.
