L’Algérie possède encore d’importantes capacités de production de pétrole et de gaz, a affirmé, lundi, le PDG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour.
Il a expliqué que s’il y a eu une baisse de la production d’hydrocarbures, c’est, dit-il, pour respecter les quotas retenus, par respect de l’accord entre les pays Opep et non Opep.
M. Ould Kaddour répondait à une question relative aux chiffres publiés récemment par l’Office national des statistiques (ONS) lequel a fait état d’une baisse de 7,8 % de la production d’hydrocarbures, au 3ème trimestre de 2018, par rapport à la même période de 2017.
Selon lui, même si l’Algérie possède des capacités importantes pour produire du pétrole, elle ne peut le faire aujourd’hui en raison des mesures de limitation induite par l’accord entre les pays pétroliers.
Du plastique à partir du gaz
A ce titre, il a annoncé la signature, ce mercredi, d’une Convention entre Sonatrach et le groupe Français Total portant création d’une joint-venture dans le domaine de la pétrochimie.
Il a également fait part de la signature d’une Convention avec un groupement Turc, pour le montage financier d’un complexe pétrochimique en Turquie pour produire du Polypropylène, une matière plastique utilisée notamment dans l’industrie automobile, celle des textiles et de la pharmacie.
Commentant la création d’une société de trading, en coopération avec la compagnie Américaine ExxonMobil, M. Ould Kaddour a déclaré que ce projet était en bonne voie.
Du choix d’un partenaire étranger chargé d’assurer la partie technologique du projet intégré d’exploitation et de transformation de phosphate dans la région de Bled El-Hadba (Tebessa), il a indiqué que celui-ci avait été M. Ould Kaddour a indiqué que celui-ci avait été fait.
A noter que ce projet d’exploitation et de transformation du phosphate et du gaz naturel, dont la partie Algérienne détient 51% et la partie Chinoise 49%, concerne le gisement de Bled El-Hadba à Tebessa, la plateforme de Oued Kebrit à Souk Ahras et celle Hadjar Essoud à Skikda.
Mobilisant un volume d’investissement de six (6) milliards de dollars, ce complexe, dont la mise en exploitation devrait intervenir en 2022, permettra la création de 3.000 postes d’emploi directs, alors que ses chantiers de réalisation répartis à travers quatre wilayas assureront 14.000 postes d’emploi.