Haddad salue la participation d’Ouyahia à l’université du FCE : «Nous avons besoin de confiance»

Haddad salue la participation d’Ouyahia à l’université du FCE : «Nous avons besoin de confiance»

S’exprimant, hier, en marge des travaux de l’université du FCE, le président du Forum des chefs d’entreprise Ali Haddad a tenu à saluer la participation du Premier ministre à cette rencontre. «La présence du Premier ministre aux travaux et aux débats est un signal fort pour l’entreprise. Il n’y a pas eu un tel engagement dans le passé.

«C’est également une réponse à l’appel du président de la République à associer les partenaires économiques dans le processus de prise de décisions concernant toutes les questions qui touchent les entreprises nationales», a soutenu Ali Haddad lors d’une conférence de presse animée conjointement avec les deux vice-présidents du Forum, en l’occurrence M. Salaheddine Abdessamed et Amar Benamor. Ali Haddad a estimé que le langage «franc» et «sans complaisance» entretenu par le Premier ministre à l’occasion de cette université a été fortement apprécié par les chefs d’entreprise. «Ce n’est que de cette façon que nous pouvons aller de l’avant», a-t-il ajouté. S’agissant du partenariat privé-public, le FCE souhaite la promulgation d’une loi cadre afin d’organiser ce processus. Pour Ali Haddad, « il ne s’agit pas d’appeler à la privatisation des entreprises du secteur public, mais d’un projet d’association et de conjugaison des forces et des moyens afin de soutenir la croissance de l’économie nationale ». A ce propos, M Abdessemed est persuadé que les mentalités ont complètement changé en Algérie et qu’il n’ y a plus de distinction entre le public et le privé national. L’enjeu reste aux yeux des membres du forum dans la politique à mettre en œuvre pour sortir de la dépendance vis-à-vis des hydrocarbures et de surmonter la crise actuelle. «Je suis optimiste pour le partenariat public-privé. Je suis aussi contre la privatisation des entreprises publiques», a appuyé le président du FCE à propos de la revendication du forum d’instaurer un cadre juridique pour le partenariat. L’objectif n’est pas aussi celui de s’imposer en Algérie. «Nous devons y aller vers l’exportation. Il existe des potentialités et des expériences réussies. Les entreprises algériennes sont capables de relever le défi. Nous avons besoin juste de cette confiance. Avec le pont de la confiance, on développera notre économie» a plaidé le chef du FCE. Chiffres à l’appui, il a souligné que le FCE compte 7000 entreprises adhérentes, employant 400 000 salariés et pèsent 45 milliards de dollars.