La galerie El Yasmine (Villa 107 coopérative Ennadjah, Dely-Brahim, 16320 Alger) organise depuis le 13 mai et jusqu’à la fin du mois, une rétrospective Ali Silem. L’artiste-peintre y expose des peintures de différentes étapes, certaines remontant aux années 1970. C’est une évolution d’une quarantaine d’années d’un travail exigeant et créatif. Je ne saurais que laisser le mot de la fin à Jacky Essirard :
«Ali Silem joue avec ses pinceaux et ses couleurs. Il jubile devant ses toiles, obéit à l’instinct qui ouvre les portes, peint sérieusement sans se prendre au sérieux. Il y a peu de personnages dans les tableaux ou bien ils ne sont qu’esquissés.
Le peintre préfère utiliser les symboles et les signes. N’est-il pas associé à cette école de peinture appelée “Ecole du signe” où nous retrouvons les grands artistes de l’autre rive de la Méditerranée ? Il faut se laisser emporter par la peinture d’Ali Silem et accepter de perdre ses repères pour découvrir des territoires riches en références, en innovations. Parcourir le domaine d’un peintre érudit qui a trouvé l’harmonie entre le plein et le vide»
