Equipe nationale: Yacine Brahimi «Alcaraz est très exigeant»

Equipe nationale: Yacine Brahimi «Alcaraz est très exigeant»

Le meneur de jeu de l’EN, Yacine Brahimi, confirme que le nouveau sélectionneur national, Lucas Alcaraz, est un entraîneur rigoureux et exigeant.

Brahimi avait côtoyé le nouveau driver des Verts à Grenade durant une saison et demie. «Alacaraz est quelqu’un de très exigeant aux entraînements. Il insiste beaucoup sur la concentration, l’agressivité dans le jeu pour récupérer vite le ballon, et la discipline sur le terrain où chacun doit accomplir son rôle défensif, ce qui peut nous aider en sélection. Son style de jeu dépend des joueurs qu’il a sous la main. A Grenade, on défendait beaucoup. On a assuré le maintien à deux reprises avec lui. Ça s’est bien passé. Il y a une grande différence entre le football espagnol et africain. Grenade et l’EN sont deux équipes complètement différentes. Moi, j’y crois. On va rebondir rapidement. On fera le maximum pour revenir au top», a affirmé, samedi soir, Brahimi au cours de l’émission «C’est vous l’expert» de la «Gazette du Fennec». Questionné sur la domiciliation des matches de l’équipe nationale, Brahimi a affiché clairement son vœu d’évoluer dans d’autres stades d’Algérie. «On a vécu de grandes choses à Tchaker, mais ça sera bien qu’on change. L’Algérie est grande et pourquoi ne pas permettre aux autres villes de voir l’équipe nationale. Ce sera bénéfique pour nous», a expliqué la vedette du FC Porto, qui ne regrette pas d’avoir choisi de porter les couleurs algériennes après toutes les critiques subies suite au parcours catastrophique des Verts à la CAN 2017. «Moi, je sais qui je suis et d’où je viens. Je connais mes origines. L’Algérie, c’est le choix du cœur. Si c’est à refaire, je jouerai encore pour l’Algérie. Je suis fier d’être Algérien», dira le natif de Paris, qui défend ses compères binationaux. «On est tous des Algériens et personne ne peut nous enlever ça. Tout le groupe se sent algérien à 1000%. Je n’ai aucun doute sur personne. Il faut faire abstraction de toutes ces critiques et faire tout pour que l’EN grandisse», tonne Brahimi, auteur d’une CAN calamiteuse en terre gabonaise.