Le président du Parti de la voie authentique (PVA), Abderrahmane Sellam, a été accueilli par un bain de foule au niveau de toutes les localités par lesquelles il est passé, avant d’animer un meeting à Chaffia, 50 kilomètres du chef-lieu de wilaya, sur la place publique aménagée à cet effet.
Il a appelé ses militants à aller voter en masse le 4 mai prochain afin de provoquer le changement attendu par le peuple algérien depuis cinquante ans. Dans un discours, nourri d’applaudissements et agrémenté par les youyous stridents des femmes, Aberrahmane Sellam a souligné que le vote à blanc n’est pas le bon choix pour aboutir aux aspirations des citoyens, en particulier aux jeunes sortant des grandes universités et des centres de formation accaparés par la rue.
« Le devoir de tout citoyen est de donner son avis lors des prochaines joutes électorales, si l’on veut réellement sortir de la crise que nous vivons », a-t-il martelé.
« Le boycott, préconisé par les partis ayant échoué ou qui sont nourris d’animosité pour ce pays d’un million et demi de chouhada, n’est pas une solution pour la sortie de crise «, a indiqué le président du Parti de la voie authentique.Pour clore son meeting, il a sommé la foule nombreuse, qui a assisté pendant une demi-heure à son meeting, à voter la liste de son parti qui renferme des cadres ayant prouvé sur le terrain « leur compétence, leur amour pour ce pays, la volonté d’opérer un réel changement sans faire de vaines promesses, du fait qu’ils ont une mission nationale en mettant en place des lois. Pour un pays prospère et stable ». Il a, par ailleurs, rappelé le passé révolutionnaire de la ville de Chaffia qui compte beaucoup de moudjahidne et de veuves de chouhada. Le président du PVA a indiqué que ceux qui étaient auparavant au pouvoir n’ont pas pu aboutir à un changement.
« Voter donc pour les candidats choisis selon les critères du Parti de la voie authentique. Ils seront les ambassadeurs pour soumettre, lors des prochains débats de l’APN, leurs nombreuses préoccupations sociales, éducatives, culturelles etc. », a martelé le président de ce parti devant des militants venus de tous horizons. Enfin, il a sommé les candidats de ne pas trahir la plateforme tracée par le 1er-Novembre, qui a permis au pays de se libérer d’une colonisation qui aura duré 132 ans.
