Le calvaire qui dure depuis 30 ans continue pour les 40 familles habitant M’ridima dans la ville d’El Kala dont le souci majeur consiste à régulariser leur situation conformément à la réglementation en vigueur. Et l’épineux problème pour ces familles est de disposer de leurs titres de propriété après lesquels elles courent depuis 30 ans. Pour preuves, ce sont des dizaines de lettres, audiences et autres démarches effectuées, au niveau local, avec tous les walis qui se sont succédé dans la région, et au niveau central, avec les ministères concernés.
Justement, ces actes de propriété, selon la missive dont nous avons été destinataire par les représentants de ces familles, «sont bloqués depuis cinq mois au niveau de l’agence de la conservation foncière d’El Kala qui refuse de les signer». Pour ce qui est de la genèse de cette histoire, ce n’est qu’en 2012 que le problème a été pris en charge par l’agence foncière et la commune d’El Kala, sur instruction du wali. Le dossier instruit par l’agence foncière, conformément à la réglementation en vigueur, comprend l’arrêté de transfert dans les réserves communales publié en avril 2012, le permis de lotir et le cahier des charges.
Ces actes de propriété sont établis par le notaire. Ces familles, qui n’ont jamais cherché à recourir à la moindre contestation, se sont comportées d’une manière responsable et civilisée pour faire valoir leurs droits. Ces fameux permis de construire ne peuvent être établis sans ces fameux actes de propriété.
Cela leur permettra de faire des travaux d’entretien et de réfection sur des maisons qui se sont dégradées avec le temps, avec des murs lézardés et les toitures en tuiles qui commencent à s’effondrer. D’où la nécessité de faire une dalle en béton et penser à gagner de l’espace pour des familles dont le nombre n’a fait qu’augmenter. Enfin, nous avons cherché à plusieurs reprises à contacter le chef de la conservation foncière d’El Kala pour savoir pourquoi il n’a pas encore signé ces actes, mais en vain.
