Dissensions au sein du syndicat de la SNVI de Tiaret: La section syndicale décriée

Dissensions au sein du syndicat de la SNVI de Tiaret: La section syndicale décriée

Les syndicalistes se disent interloqués par le mutisme du secrétaire de l’union de wilaya et de l’union locale.

Le durcissement des positions syndicales des uns et des autres, qui ne date pas d’aujourd’hui, semble s’accentuer de plus en plus au sein de l’unité de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) de Aïn Bouchekif, à Tiaret.

Ainsi, dans une pétition signée par 180 travailleurs, sur les 407 affiliés à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA),  et dont nous détenons une copie, c’est la section syndicale, notamment son secrétaire général, qui a été mise à l’index et fortement décriée. “Nos droits syndicaux sont restreints à des pratiques arbitraires en nous imposant cet élément, Bouadjadja Amar en l’occurrence, à la tête de notre section”, est-il mentionné dans ce document dans lequel il est souligné que le concerné occupait un poste de responsabilité au sein du syndicat de l’entreprise au niveau du Groupe SNVI de Rouiba.

Dans la foulée, ce dernier est aussi accusé d’avoir de tout temps agi avec une intention de régler des affaires personnelles, à son profit et au profit de son entourage, au lieu de se pencher sur ce qui se passe réellement au sein de l’unité. “Ce dernier est allé jusqu’à tenter de conclure un accord de partenariat avec une entreprise polonaise à l’insu des travailleurs et des syndicalistes.”

Cependant, les signataires du document se disent interloqués par le mutisme du secrétaire de l’union de wilaya et du secrétaire de l’union locale de Tiaret lesquels, par affinités avec le concerné, ne font rien pour rétablir de l’ordre en dépit de plusieurs requêtes dont ils sont destinataires. Pour sa part, le secrétaire de l’Union de wilaya, Abdelkader Khaldi, dément tout ce qui a été dit dans ce document, objet d’une manipulation diligentée par deux éléments qui ont été écartés lors de l’assemblée générale élective. Revenant sur le côté syndical de Bouadjadja, il a précisé que ce dernier était certes détaché au syndicat d’entreprise à Rouiba avant de revenir à Aïn Bouchekif et renouer avec ses activités le plus normalement du monde. S’agissant de la signature d’un accord ou une tentative de le faire avec un partenaire étranger,  il trouvera cette déclaration absurde et vide de sens dans la mesure où le concerné n’est aucunement habilité.

R. SALEM