par B. O.
Pas moins de 600 micro-entreprises créées dans le cadre de l’Ansej vont bénéficier d’un rééchelonnement de leurs dettes, a-t-on appris de M. Abdelkader Ghemri, directeur de l’agence locale. Dès aujourd’hui 300 entrepreneurs ont été invités à déposer leurs demandes à l’Ansej, souligne notre interlocuteur, et que cette opération «exige que le jeune entrepreneur doit, d’abord, posséder une micro-entreprise créée avant mars 2011 dans le cadre de l’ANSEJ. Ensuite, le jeune promoteur doit prouver que le matériel est toujours en sa possession. Et enfin, il doit être affilié au Fonds de garantie et doit avoir remboursé 5 à 10 % du crédit contracté à l’ANSEJ». Par la suite, dira M. Ghemri, «les dossiers seront soumis aux banques qui procéderont à l’effacement des agios réservés, avec arrêt des poursuites judiciaires et fixeront le montant des crédits rééchelonnés pour une période étalée sur 5 ans, dont 12 mois de différé maximum selon le cas». Il faut dire que cette mesure salutaire pour de nombreux jeunes entrepreneurs permet sans aucun doute d’insuffler une nouvelle dynamique à ces micro-entreprises, dont certaines croulent sous le poids des dettes, notamment par l’effacement des pénalités de retard ainsi que les charges qui en découlent. Le délai du dépôt des dossiers des entrepreneurs pouvant bénéficier du dispositif de rééchelonnement des dettes et de l’annulation des pénalités de retard a été fixé au 30 juin 2018. A noter enfin que cette opération concerne tous les prêts contractés par les promoteurs auprès des cinq banques publiques, la Banque de l’Agriculture et du développement rural (BADR), le Crédit populaire d’Algérie (CPA), la Banque nationale d’Algérie (BNA), la Banque de développement local (BDL) et la Banque extérieure d’Algérie (BEA).
