Béjaia: Profusion de listes

Béjaia: Profusion de listes

272 listes de candidatures ont été enregistrées au lendemain de la clôture du délai de dépôt des candidatures pour les prochaines élections locales du 23 novembre prochain, affirme un responsable de la direction de la réglementation et des affaires générales de la wilaya de Béjaia. Sur ces 272 listes, 14 concernent l’assemblée populaire de wilaya.

Le FFS arrive en tête des formations politques en lice dans les APC, talonné de prés par le RND avec 49 listes. Pour l’APW, le FFS a porté son choix sur le jeune maire de la commune d’Akfadou, Mhenni Hadadou, tandis que son concurrent direct le RCD a opté pour son candidat malheureux aux législatives, Me Djamel Benyoub. La surprise vient du RND dont le «tête de liste» n’est autre que l’actuel vice-président de l’APW, Hocine Kerrouche. Surprenant pour la simple raison que ce candidat figure dans le cercle des contradicteurs du coordinateur de wilaya du parti de Ahmed Ouyahia. Le parti non agréé de Karim Tabou, l’UDS en l’occurrence a jeté son dévolu sur Zahir Atouche, ancien militant du MCB-Commissions Nationales et actuel maire de Tibane. Côté partis de gauche, Kamel Aissat qui a raté de peu son élection à l’APN drivera la liste du PST, tandis que Rachid Bedjaoui, militant actif de l’ONEC conduira celle du PT. S’agissant des assemblées populaires communales, le MPA crée la surprise en confiant sa liste de Sidi-Aïch à une femme : Nadia Selifi. C’est la première fois dans l’histoire des élections locales à Béjaia, qu’une liste est conduite par une femme. L’inénnarrable Saddek Akrour revient pour briguer le poste de président de l’APC de Barbacha pour le compte du PST. L’ex-maire (2007-2012) de cette commune de montagne et actuel élu de cette même APC a défrayé la chronique en 2012 en s’opposant à l’investiture en 2012 de son successeur issu d’une alliance «contre nature» RCD-FFS, au motif qu’il est crédité d’un plus grand nombre de voix que ses concurrents Depuis, le fonctionnement de cette APC est gelé et sa gestion est confiée à l’administration. Un cas d’école qui a conduit le ministre de l’Intérieur à apporter de profonds changements à la loi relative à la commune, notamment au titre des modalités de désignation du président de l’APC. En vertu de ces nouvelles dispositions, le «tête de liste» qui a obtenu le plus grand nombre de voix est désigné maire.