Au think tank américain centre for transatantic relations : Ali Haddad dévoile l’opportunité “Algérie”

Au think tank américain centre for transatantic relations : Ali Haddad dévoile l’opportunité “Algérie”

«Ces principes fondamentaux sont aujourd’hui la norme en Algérie à l’instar des économies développées» a lancé le président du FCE avant d’inviter la communauté d’affaires internationale à venir investir en Algérie.

A Washington où il se trouve pour participer au forum économique organisé par le think tank américain Center for Transatlantic relations, affilié à Johns Hopkins University, Ali Haddad, le président du FCE a tenu à mettre à profit son déplacement pour redorer l’image de l’Algérie et inviter la communauté d’affaires internationale à venir y investir.

«L’Algérie est la porte de l’Afrique», a ainsi affirmé Haddad, soulignant les atouts du pays en termes de ressources humaines et d’infrastructures à l’instar de la route transsaharienne Alger- Lagos qui ouvre de nouvelles perspectives pour le développement des échanges commerciaux entre les pays de la région. Mais pas seulement, le président du Forum des chefs d’entreprise est longuement revenu sur l’environnement des affaires qui est aujourd’hui très favorable ainsi que sur la stratégie de l’Algérie visant à encourager l’investissement. Il a rappelé le dialogue initié par le gouvernement avec les différents partenaires sociaux, dont le FCE, pour tracer une stratégie globale pour l’émergence de l’économie du pays. «Le gouvernement agit pour créer le meilleur environnement économique possible», a-t-il déclaré, cité par l’APS, mettant en exergue les réformes engagées pour soutenir et stimuler l’entrepreneuriat et permettre l’investissement et la sécurisation de l’emploi et du pouvoir d’achat. Ce dialogue public-privé a permis également d’améliorer le climat des affaires en Algérie, a tenu à préciser Haddad insistant sur le fait qu’aujourd’hui et grâce aux mesures prises par le gouvernement, toutes les conditions nécessaires au succès et au développement sont réunies. «Ces principes fondamentaux sont aujourd’hui la norme en Algérie à l’instar des économies développées» a lancé le président du FCE avant d’inviter la communauté d’affaires internationale à venir investir en Algérie. Evoquant le rôle important du secteur privé en Algérie, Haddad a expliqué que le partenaire privé est «un maillon déterminant dans le processus de diversification de l’économie».

Le président du FCE a étayé sa déclaration en relevant qu’actuellement, près de 99% des PME algériennes sont privées qui créent 85% de la valeur ajoutée du pays hors hydrocarbures.

Le patron du groupe Etrhb a annoncé, au cours de cette session du forum consacrée au rôle du secteur privé dans la diversification des économies, que le privé algérien prévoit d’investir 2,5 milliards de dollars sur cinq ans pour réaliser des fermes solaires photovoltaïques de deux GW. Il s’agit là d’une preuve de l’implication des entreprises algériennes dans l’effort de développement du pays, a expliqué Haddad ajoutant que l’économie numérique et l’économie verte en Algérie sont presque totalement portées par de jeunes entrepreneurs issus du secteur privé. Ces derniers réalisent également une bonne partie des programmes gouvernementaux d’infrastructures en tous genres et contribuent par ailleurs, à la création de filières industrielles nouvelles.

L’industrie automobile n’est pas en reste et elle se développe rapidement en Algérie «encore une fois, grâce aux projets d’investissements initiés par les entreprises privées en partenariat avec des constructeurs étrangers» a fait savoir le patron du FCE avant de conclure en citant les dernières enquêtes sur l’emploi et le chômage qui ont démontré que les deux tiers des emplois sont créés par le secteur privé.

Hasna yakoub