Le groupe italien spécialisé dans la fourniture des produits pétroliers pourrait perdre jusqu’à 500 millions d’euros (652 millions $) de paiement attendus de l’Algérie en raison de nouvelles preuves apportées à des accusations de corruption, a-t-on appris de Reuters le 23 avril 2013.
«Nous éprouvons quelques difficultés à obtenir des paiements récents et le pire des scénarii c’est que nous n’ayons pas ces paiements », a déclaré à des analystes Umberto Vergine, le directeur général de Saipem, toujours selon des propos rapportés par Reuters.
Le 3 avril 2013 Saipem avertissait qu’un paiement de 79 millions d’euros qui lui sont dus en Algérie avait été bloqué en raison de l’ouverture d’une enquête sur des allégations qui indiquaient que l’entreprise italienne avait payé des pots de vin pour obtenir des contrats d’un montant de 11 milliards de dollars.
Dans le sillage de cette information le cours de l’action Saipem à la bourse de Milan a perdu 1, 62% de sa valeur lors de la séance de cotation du 23 avril.